Author: Autre Presse

Guinée : l’opposition envisage de reprendre ses manifestations

Les manifestations de l’opposition pourraient bien reprendre. Vendredi 28 avril, les forces vives de Guinée se sont retirées des négociations pilotées par les religieux. Cette coalition de partis d’opposition et d’organisation de la société civile déplore de ne pas être entendue par les autorités de transition.

Guinée: le colonel Mamadi Doumbouya veut s’inspirer du « modèle » du Rwanda pour unir et développer son pays

Le président de la transition de la Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, a reçu le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame à Conakry et a indiqué vouloir s’inspirer du « modèle » du Rwanda pour la gestion et le développement de son pays.

« Du génocide de 1994 à la réunification du pays, le Rwanda a su se relever, s’assumer et se reconstruire avant de s’affirmer comme une référence africaine. C’est pourquoi le modèle rwandais fascine le colonel président Mamadi Doumbouya », a déclaré la présidence guinéenne dans une déclaration mardi.

« Refonder profondément la Guinée tout en l’inscrivant sur la voie de la réconciliation nationale, de l’autonomie et de l’émergence, tel est le véritable défi du président Mamadi Doumbouya », ajoute le communiqué.

Lors de sa visite à Conakry, troisième étape de sa tournée ouest-africaine, après le Bénin et la Guinée Bissau, Paul Kagame a exprimé sa volonté de renforcer ses relations avec la Guinée et de travailler ensemble dans le cadre d’une coopération ouverte. Il a également dit « souhaite accueillir très prochainement » Mamadi Doumbouya au Rwanda.

Le président de la transition de la Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, a reçu le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame à Conakry et a indiqué vouloir s’inspirer du « modèle » du Rwanda pour la gestion et le développement de son pays.

« Du génocide de 1994 à la réunification du pays, le Rwanda a su se relever, s’assumer et se reconstruire avant de s’affirmer comme une référence africaine. C’est pourquoi le modèle rwandais fascine le colonel président Mamadi Doumbouya », a déclaré la présidence guinéenne dans une déclaration mardi.

« Refonder profondément la Guinée tout en l’inscrivant sur la voie de la réconciliation nationale, de l’autonomie et de l’émergence, tel est le véritable défi du président Mamadi Doumbouya », ajoute le communiqué.

Lors de sa visite à Conakry, troisième étape de sa tournée ouest-africaine, après le Bénin et la Guinée Bissau, Paul Kagame a exprimé sa volonté de renforcer ses relations avec la Guinée et de travailler ensemble dans le cadre d’une coopération ouverte. Il a également dit « souhaite accueillir très prochainement » Mamadi Doumbouya au Rwanda.

Pour l’opposition, la visite du président Kagame ne doit pas servir à légitimer les militaires au pouvoir. L’opposition appelle à un retour rapide des civils au pouvoir, à l’ouverture d’un dialogue « crédible » et à la libération de tous les prisonniers qu’elle juge politiques.

Act Cameroon

Guinée : baisse du taux de l’inflation (officiel)

La régression du taux de l’inflation est à mettre à l’actif des réformes entreprises par le régime de transition.

La Guinée célèbre ce mercredi 1er mars 2023 le 63e anniversaire de la création de sa monnaie nationale, le franc guinéen. Les autorités de banque centrale ont profité de cet évènement pour faire le point sur la santé du GNF.

« Malgré le contexte de la crise Ukrainienne et de la pandémie de Covid-19, le taux d’inflation est passé de 12,6 % en décembre 2021 à 8,6 % en décembre 2022 », a révélé le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), Karamo Kaba.

Il a souligné que la commémoration de l’anniversaire de ce 63ème anniversaire se réalise dans un contexte international marqué en 2022 par le relèvement des taux d’intérêt directeurs par certaines banques centrales. « Ces taux resteraient maintenus, cette année, à ces niveaux élevés bien que le taux d’inflation ait commencé à baisser progressivement », a déclaré M. Kaba, notant que la monnaie nationale, franc guinéen (GNF), a été « l’une des plus forte de la sous-région en 2022 ».

Depuis la rectification institutionnelle amorcée le 5 septembre 2021, jour où le régime d’Alpha Condé a été renversé par le colonel Mamadi Doumbouya, le GNF continue de s’apprécier, selon le gouverneur de la BCRG, ajoutant que « ces résultats sont à l’actif de la refondation prônée par le président de la transition (…) qui a placé sa confiance à une jeune équipe ».

« Cette confiance, a indiqué Karamo Kaba, ne peut perdurer que dans un contexte de stabilité des prix, qui demeure la mission principale confiée à notre Banque centrale ».

Avec toutes les réformes en cours, le gouverneur de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG), Karamo Kaba s’est dit confiant que l’économie nationale pourrait enregistrer de bonnes performances en 2023, comme le soulignent les dernières prévisions du ministère du Plan et de la Coopération internationale qui projette un taux de croissance du PIB de 6,1 % en 2023, contre 5,3 % en 2022.

ASD/te/APA

La Guinée passe à l’offensive diplomatique

Le temps est essentiel. Et un calendrier est en cours d’élaboration qui facilitera toute la tâche de l’équipe de transition du parti au pouvoir. Son diplomate en chef, Morissanda Kouyaté, a lancé une grande offensive. L’objectif est de prêcher la bonne nouvelle et de convaincre la communauté internationale du bien-fondé des principes directeurs qui doivent revitaliser la Guinée. Plus d’informations.

Rarement depuis la Première République sous la houlette de son premier président, Ahmed Sékou Touré, la diplomatie guinéenne n’a été aussi efficace et aussi active, et la Guinée a lancé en 2022 une offensive diplomatique sans précédent. A différents moments, les ministres des Affaires étrangères, les ministres africains de l’Intégration et les Guinéens vivant à l’étranger ont porté haut et fort le message du pays. D’abord, au Pakistan. Morissanda Kouyaté a représenté la Guinée à la 48e session de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), qui s’est tenue à Islamabad en mars 2022, où les chefs de la diplomatie guinéenne ont pu présenter officiellement au monde musulman la feuille de route de la Commission nationale pour la reconstruction et le développement (CNRD). Les résultats de cette rencontre ont été les suivants.

La diplomatie à son meilleur
De retour à Conakry après quatre jours de dur labeur, le Dr. Morissanda Kouyaté a poursuivi ses rencontres avec les diplomates accrédités à Conakry. Plusieurs certificats en double ont été remis au Dr Kouyate. Ces certificats marquent le renouvellement du corps diplomatique étranger en Guinée. Ceci démontre l’ouverture du pays sur le monde, conformément à la vision du Colonel Mamadi Doumbouya.

La Guinée va honorer ses engagements envers les organisations étrangères, payer ses dettes et même lancer une offensive diplomatique sans précédent en coopération avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Elle a lancé un programme de redynamisation de la diplomatie, de la coopération internationale et de l’information stratégique (PRODEIC). Ce programme est axé sur la diplomatie économique et financière. Ainsi, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de la diplomatie guinéenne a eu une série de rencontres avec ses homologues du monde arabe, puis s’est rendu au département d’Etat américain. De cette manière, les responsables américains ont pu louer et respecter les efforts du CNRD pour promouvoir la justice à travers diverses actions, notamment le procès pour l’incident du 28 septembre 2009.

Cependant, en 2022, la République et ses partenaires sont préoccupés par sa relation avec la CEDEAO. Au nom du principe de subsidiarité, tous les pays et institutions ont recommandé à l’organisation sous-régionale de ratifier la période de transition pour leurs échéances. Une équipe d’experts est arrivée à Conakry pour entamer les négociations avec la partie guinéenne ; la proposition du CNRD a été réduite à 24 mois et le document a été présenté par le facilitateur, le Dr Thomas Yayi Boni, ancien président du Bénin, au sommet d’Abuja le 4 décembre.

Cet accord sera ratifié par les chefs d’État et de gouvernement et recommandé pour une mise en œuvre immédiate. C’est une grande victoire obtenue grâce à la diplomatie souterraine menée par le Ministre lui-même.

Union sacrée de la Guinée, du Burkina et du Mali.
Sur le plan des ressources humaines, le personnel a été renforcé par un programme de rajeunissement et de féminisation spirituelle. En outre, le président par intérim, le colonel Mamadi Doumbouya, a nommé de nouveaux ambassadeurs dans plusieurs pays stratégiques, dont le Maroc, la Suisse, les États-Unis, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la Belgique.

Cette année diplomatique a été marquée par plusieurs opportunités de renforcement de la coopération, dont la création d’une commission mixte entre la Guinée et le Mali. Les chefs diplomatiques guinéens ont également signé des accords dans le secteur agricole avec la Corée du Sud et le Japon, ainsi qu’un accord sur les infrastructures avec le Fonds de développement d’Abu Dhabi au carrefour de Cosa, près de Conakry.

Une délégation ministérielle de haut niveau burkinabé, envoyée par le président Ibrahim Traoré il y a quelques mois, a été reçue par le chef de l’État guinéen le 12 janvier 2023. L’objectif est de réunir une grande commission mixte de coopération entre les deux pays et de prévoir des facilités pour que le Burkina Faso puisse utiliser le port de Conakry pour transporter ses produits et équipements, notamment les hydrocarbures. Cette expansion diplomatique semble être un signe de réconciliation et d’unité sacrée entre les trois pays que sont la Guinée, le Burkina Faso et le Mali.

Quelles perspectives pour les processus électoraux en République de Guinée ?

Expression démocratique par excellence, l’élection est aussi un moment de grande fébrilité politique. De plus en plus malmené ou contesté, le vote ne semble plus suffire pour garantir la légitimité des autorités alors élues et le temps pour exercer sa citoyenneté devient ainsi un véritable défi pour ceux qui l’organisent. A l’image de nombreux pays sur le continent africain, la République de Guinée n’échappe pas à cette dynamique et aux tensions électorales qu’elle induit. Saïkou Oumar Baldé et Mathieu Mérino exposent les principales questions inhérentes à l’organisation des prochaines élections de sortie de Transition en Guinée et mettent en perspective différents travaux relatifs aux processus électoraux.

ActuaLitté

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Mines en Guinée : nationalités des compagnies exploitantes

L’Australie largement représentée (9 projets) devant le Royaume-Uni (4), la Chine (3) et le Canada (3). Ecofin Pro note qu’un seul projet minier sur les 26 formalisés en Guinée est exploité par une compagnie locale.

Les pays et les produits qui sont exploités dans les mines de la Guinée. Sur un total de 26 projets, il y a 7 projets en production et 19 en cours de développement.

Guinée: la junte appelle au dialogue, l’opposition refuse

La junte au pouvoir en Guinée a appelé l’opposition à un dialogue après l’annonce d’une manifestation le 9 mars, mais celle-ci a dit mardi 28 février refuser d’y participer dans les conditions actuelles. Les militaires qui dirigent le pays depuis un putsch en septembre 2021 interdisent toute manifestation. Sous la pression de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ils se sont engagés à céder la place à des civils élus au terme d’une période transitoire de deux ans à partir de janvier 2023.

Une coalition de partis politiques, syndicats et organisations de la société civile critiques de la junte ont appelé à une «marche pacifique» le 9 mars pour réclamer l’arrêt des poursuites judiciaires, «fantaisistes» selon eux, contre les opposants, la levée de la suspension des manifestations et un cadre de dialogue inclusif et crédible avec la junte. Trois dirigeants d’un collectif d’opposition sont emprisonnés et un certain nombre de personnalités politiques sont détenues, visées par des enquêtes judiciaires ou en exil.

Manifestations réprimées

Une précédente manifestation avec les mêmes mots d’ordre mi-février avait entraîné des affrontements entre les forces de sécurité et des groupes de jeunes, tuant trois personnes. La junte avait ensuite menacé d’interdire les principaux partis politiques, déjà quasiment réduits à l’inaction.

Lundi soir, le premier ministre a invité dans un communiqué les membres de la coalition d’opposition à une rencontre mardi, tout en rappelant en préambule que le seul cadre d’échange avec tous les acteurs politiques et de la société civile était le cadre de dialogue inclusif fixé par la junte. Mardi, l’opposition a refusé dans un communiqué le dialogue dans les conditions établies par les autorités. Selon elle, il faut qu’il soit présidé par la Cédéao, en présence des partenaires internationaux, et réunir les coalitions politiques et les acteurs de la société civile qui ont des réserves ou des revendications sur le calendrier de retour des civils au pouvoir. Le porte-parole du gouvernement avait coupé court mi-janvier à un nouveau format de dialogue, affirmant que ce débat était «derrière nous».

leFigaro

Crise migratoire en Tunisie : la Guinée rapatrie 50 de ses ressortissants

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya, s’est rendu ce mercredi 1er mars à l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré pour accueillir ses compatriotes guinéens venant de la Tunisie. Une délégation d’une cinquantaine de personnes conduite par le Ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté.

Le Chef de l’Etat a tenu à faire lui-même le déplacement pour leur témoigner de vive voix que les autorités suivent de près leur situation depuis les déclarations tenues au plus haut sommet de l’Etat tunisien.

Les Guinéens, bien que fatigués étaient toujours tous fiers de leur arrivée et la présence à l’aéroport de leurs dirigeants leur a mis du baume au cœur et leur a fait oublier le traumatisme lié aux convulsions de ces derniers jours en Tunisie.

Le Président de la Transition était en effet en compagnie du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Bernard Goumou, du ministre Secrétaire Général, le Colonel Amara Camara, et du Ministre Directeur de Cabinet, Djiba Diakite ainsi que plusieurs autres membres de l’équipe gouvernementale et du chef d’état-major général des Armées. Ce déplacement de haut niveau de l’appareil d’Etat guinéen n’a pas manqué de donner la mesure de l’importance que les plus hautes autorités accordent à la situation de nos compatriotes à l’Extérieur.

Le Chef de l’Etat, satisfait de constater que ses compatriotes ont rallié Conakry sans encombre, a rappelé son attachement aux idéaux de panafricanisme, de rassemblement et d’entraide entre tous les peuples africains qu’ils soient noirs ou blancs. Il a espéré que cet esprit soit compris par tous les dirigeants du continent afin de faire de l’Afrique une entité une et indivisible. Car, ajoute-t-il “cette situation qui vient de se passer en Tunisie n’est ni normal ni acceptable en 2023.” Il a regretté que cet esprit de panafricanisme en lequel il croit fermement tarde encore à habiter tout le monde, mais dit avoir néanmoins foi en la capacité de transformation positive de l’être humain.

Scène triste et poignante de cet accueil, c’est quand le Chef de l’Etat a montré son émotion et sa compassion en prenant dans ses bras un bébé âgé de quelques mois d’une compatriote obligée de fuir la Tunisie. Une image que tous les membres de la délégation venus à l’aéroport emporteront cette nuit dans leurs chaumières.

Ce premier convoi de Guinéens en appelle d’autres, puisque le Colonel a ouvert directement un pont aérien entre la Guinée et la Tunisie pour tous les compatriotes désireux de rentrer au pays.

Le rapatriement des Guinéens de la Tunisie est un autre exemple de réactivité qui vient prouver l’attachement du Président de la Transition en l’endroit de tous ses compatriotes en difficulté hors de nos frontières.

Le R du repositionnement trouve ici tout son sens.

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Guinée : témoignage des victimes au procès du massacre du 28 septembre 2009

Conakry, Paris, Le 28 février 2023. Cinq mois jour pour jour après son ouverture, le procès sur les événements du 28 septembre 2009 bat son plein en Guinée. Depuis le 14 février 2023, la parole est aux victimes constituées parties civiles. Cette étape essentielle dans leur quête de justice doit se dérouler dans le respect des règles de procédure jusqu’ici observées. La sécurité, l’accessibilité et l’inclusion des victimes restent un enjeu majeur de ce procès.

Après plus de 40 audiences tenues, le procès du massacre du 28 septembre 2009 – et des événements des jours qui ont suivi – se poursuit dans le palais de justice du tribunal criminel de Dixinn à Conakry.

La phase d’audition des 11 accusés renvoyés devant ce tribunal criminel s’est terminée le lundi 13 février 2023. Leurs auditions et interrogatoires ont duré plus de quatre mois.

La phase d’audition des victimes a débuté le 14 février 2023 et cinq victimes ont été auditionnées au mois de février. La première audience s’est tenue publiquement, tandis que les quatre suivantes ont été réalisées à huis clos, à la demande des victimes et par l’intermédiaire de leurs avocat⋅es. À la barre, elles relatent en détails le déroulement des faits intervenus au stade de Conakry le 28 septembre 2009 et les jours suivants, au moment où leur vie a basculé.
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme et du citoyen (OGDH) et l’Association des victimes, parents et amis du 28 septembre 2009 (Avipa), parties civiles au procès, poursuivent leur mobilisation aux côtés des plus de 600 victimes qu’elles accompagnent depuis près de 13 ans.

« Pour relever ce défi, les autorités judiciaires guinéennes doivent s’assurer que le procès se déroule dans le respect des règles et normes internationales », ajoute Alice Mogwe. Pour Asmaou Diallo, présidente de l’Avipa : « les victimes sont présentes, déterminées à témoigner et à œuvrer pour la manifestation de la vérité ».

« Les partenaires internationaux de la Guinée déjà mobilisés sur l’affaire du 28 septembre doivent redoubler d’efforts pour accompagner les juridictions nationales pendant toute la durée du procès », souligne Souleymane Bah, président de l’OGDH.

Les trois organisations parties civiles renouvellent leur appel à ce que des dispositions particulières soient prises, en concertation avec elles, leurs avocat⋅es et la société civile, afin de garantir la sécurité et le bien-être des parties civiles, dont la majorité se trouve dans un état de vulnérabilité. Ces dispositions doivent garantir leur participation effective, ainsi que la tenue sereine des débats tout au long du procès.

FIDH

Guinée : un nouveau centre d’apprentissage au numérique voit le jour

En Guinée comme dans toute l’Afrique, les compétences numériques sont devenues indispensables pour une intégration professionnelle. Cependant, la formation au numérique reste faible au sein des universités qui mettent tous les ans des millions de diplômés sur le marché de l’emploi.

Un centre d’apprentissage et un accélérateur de développement professionnel a ouvert ses portes samedi 18 février, en Guinée. Le centre baptisé Tech Elevate Africa (TEELAF) est une initiative privée portée par Aïssatou Bany Bah, connue pour sa participation dans le monde de la technologie aux Etats-Unis. Il propose des formations courtes durée dans les domaines du développement web, marketing digital, Microsoft Office, et des modules sur l’entrepreneuriat.

« Tech Elevat Africa (TEELAF) est une structure d’apprentissage numérique et d’accompagnement professionnel qui permet aux jeunes et aux professionnels d’apprendre le numérique et de trouver l’emploi de leur rêve. Nous avons deux volets. Le Bootcamps qui dure de 3 à 6 mois qui représente des formations immersives qui varient tout le long de l’année et selon le besoin du marché guinéen. L’autre volet c’est les Capsules qui sont des formations de courte durée, allant de 3 jours à 8 semaines et qui ont lieu le long de l’année », explique Aïssatou Bany Bah, fondatrice de TEELAF.

La nouvelle école dont l’ambition est de contribuer à développer le paysage numérique en Guinée a reçu l’approbation du gouvernement. Présent à l’inauguration, le directeur national de l’enseignement privé professionnel, Alsény Bangoura, représentant du ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a salué le projet qui épouse les ambitions du Conseil National de Transition visant à développer l’économie numérique. 

Au-delà de la Guinée, TEELAF nourrit l’ambition de toucher d’autres pays africains. Sur le continent, le centre veut aider à réduire l’écart entre l’offre et la demande en compétences numériques. En effet, bien que des millions de jeunes sortent chaque année de l’enseignement supérieur, seulement 11 % de ces diplômés ont reçu une bonne formation en numérique, alors que 87 % des employeurs considèrent les compétences numériques comme une priorité, d’après les statistiques évoquées par le centre.

Agence Ecofin