Category: Guinée Actualité

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Un premier complexe gazier pour la Guinée

Le Gouvernement guinéen vient de lancer les travaux de construction de son premier complexe gazier dans le district de Konta, préfecture de Forécariah (sud-ouest).

Ce complexe gazier construit sur un domaine de 20 hectares, sera l’une des plus grandes infrastructures gazières dans la sous-région ouest africaine.

Selon le Directeur général du Fonds d’appui à la promotion des gaz (FAP GAZ), Kaman Sadji Diallo, « ce complexe abritera la première usine de fabrication et de requalification de bouteilles de gaz butane, avec une capacité de production annuelle d’un million d’unités, essentiellement des bouteilles de 6kg et de 12,5 kg, et un dépôt composé de 4 sphères de 4 000 tonnes métriques chacune, soit une capacité de stockage global de 16000 tonnes métriques».

Sa construction est axée sur l’amélioration des conditions de vie des populations guinéennes et la préservation de l’environnement.

par Lobservateur.info

Morgan Guilavogui et Ousmane Kanté convoqués avec la Guinée

Le sélectionneur de la Guinée a dévoilé sa liste des joueurs retenus pour participer à deux rencontres des éliminatoires de la CAN 2023. Morgan Guilavogui et Ousmane Kanté ont été sélectionnés. 

La Guinée affrontera à deux reprises l’Ethiopie pour le compte des 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la CAN 2023 qui se déroulera en Côte d’Ivoire.

Issiaga Sylla sélectionné avec la Guinée

Le sélectionneur de l’équipe de Guinée, Kaba Diawara, a convoqué 23 joueurs pour disputer deux rencontres internationales comptant pour les éliminatoires à la CAN 2023. Le latéral gauche du Montpellier Hérault Sport, Issiaga Sylla, fait partie de cette liste. Les guinéens effectueront une double confrontation face à l’Éthiopie les 24 et 27 mars.

En Guinée, opposition et gouvernement reprennent contact dans un climat de tensions

La rencontre ne semble pas avoir dissipé la suspicion profonde de l’opposition à l’égard de la junte au pouvoir.

L’opposition guinéenne a repris contact lundi 13 mars avec le gouvernement dominé par les militaires après des mois d’absence de dialogue faisant redouter une montée des tensions, a constaté un correspondant de l’AFP. La rencontre ne semble pas avoir dissipé la suspicion profonde de l’opposition à l’égard de la junte au pouvoir, encore accrue par l’interpellation d’un de ses membres samedi.

Des représentants des Forces vives, une coalition des principaux partis, de syndicats et d’organisations non gouvernementales, ont accepté de rencontrer le premier ministre Bernard Goumou sous l’égide de leaders religieux. L’un des intercesseurs, Jean Boston Bangoura, de l’Eglise anglicane, a admis devant des journalistes qu’il s’agissait d’une « prise de contact ».

La Guinée est dirigée depuis 2021 par une junte qui a pris le pouvoir à la faveur d’un des putschs qu’a connus l’Afrique de l’Ouest depuis août 2020. Les militaires ont consenti sous la pression internationale à rendre la place à des civils élus d’ici à la fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, précisent-ils.

Un pays coutumier des violences politiques

L’opposition a été confrontée sous la junte à l’arrestation d’un certain nombre de ses dirigeants et au lancement de poursuites judiciaires contre d’autres. La junte a interdit toute manifestation et vient de menacer d’interdire les partis. L’opposition refuse de dialoguer dans les conditions fixées par la junte qu’elle accuse de confisquer le pouvoir.

Elle a cependant consenti, après l’intervention des autorités religieuses, à reporter à mercredi prochain une manifestation initialement prévue la semaine dernière. Dans un pays coutumier des violences politiques, une précédente journée de mobilisation mi-février avait entraîné des affrontements qui avaient fait trois morts.

L’opposition n’a pas communiqué après la rencontre de lundi sur le maintien ou le report de la mobilisation de mercredi. Abdoulaye Barry, un responsable syndical membre des Forces vives, a cependant déclaré à l’AFP que « si la junte prenait la démarche des religieux au sérieux, elle n’irait pas arrêter un des acteurs majeurs des Forces vives ».

Abdoul Sacko, l’un des cadres des Forces vives, a été interpellé par les gendarmes samedi apparemment en dehors de toute procédure et, selon son avocat, sans motivation. Il a été relâché mais à nouveau été convoqué lundi. Joint par l’AFP, il a rapporté que les gendarmes l’avaient interrogé sur son implication dans l’organisation de manifestations interdites. A nouveau relâché, il doit retourner chez les gendarmes vendredi.

Le Monde avec AFP

Guinée: deux interpellations remettent en cause un déblocage politique

Le ministère guinéen de la Justice a exigé dimanche des explications sur l’interpellation de deux militants de la société civile, susceptible de remettre en cause une tentative de reprise du dialogue rompu entre l’opposition et la junte au pouvoir.

Le ministère de la Justice laisse entendre dans un communiqué que les gendarmes ont interpellé les deux hommes en dehors des procédures. Abdoul Sacko et Ismaël Diallo ont été interpellés samedi pour des raisons non communiquées, puis relâchés. Tous deux font partie d’organisations réclamant un retour rapide des civils à la tête de ce pays dirigé par des militaires depuis septembre 2021. Les militaires ont consenti sous la pression de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à céder la place à des civils élus d’ici à fin 2024, le temps de mener de profondes réformes, disent-ils. Abdoul Sacko en particulier est une figure connue, membre des Forces vives, une coalition des principaux partis, de syndicats et d’organisations dans l’opposition à la junte.

L’opposition accuse la junte de confisquer le pouvoir et de faire taire toute voix discordante à coup d’arrestations de personnalités et d’enquêtes judiciaires. Elle réclame un véritable dialogue. Abdoul Sacko et Ismaël Diallo ont été interpellés au moment où junte et opposition semblent amorcer une tentative de reprise de contact. Les “Forces vives” viennent de reporter une manifestation contre la junte pour, disent-elles, donner une chance à une médiation des autorités religieuses. Dans un pays coutumier des violences politiques, une précédente journée de mobilisation mi-février avait entraîné des affrontements qui avaient fait trois morts. La junte a menacé d’interdire les principaux partis, déjà quasiment réduits à l’inaction. Une rencontre entre “Forces vives”, gouvernement et religieux est pressentie pour lundi, mais à confirmer. Les “Forces vives” ont dénoncé les interpellations de samedi comme un “acte liberticide (…) qui compromet les démarches entamées par les autorités religieuses pour calmer les tensions socio-politiques”. Fait rare, le ministère de la Justice a publié dimanche un communiqué pour prendre ses distances avec des interpellations dont il dit avoir pris connaissance par la presse.

Il a réclamé au parquet un “rapport circonstancié”, et assure qu’il ne “tolèrera aucune démarche violant les droits de tous citoyens en conflit avec la loi”.

par AFP

Guinée: le ministère de la Justice exige des explications suite à l’interpellation de deux militants

En Guinée, le ministre de la Justice a exigé des explications suite à l’interpellation de deux militants de la société civile. Dans un communiqué, Alphonse Charles Wright indique avoir « instruit au procureur général près la cour d’appel de Conakry de produire un rapport sur les motifs de ces interpellations ».

Le ministère guinéen de la Justice a exigé, ce 12 mars 2023, des explications sur l’interpellation de deux militants de la société civile. Abdoul Sako et Ismaël Diallo ont été interpellés la veille pour des raisons non-communiquées, puis relâchés. Tous deux font partie d’organisations réclamant un retour rapide des civils à la tête de ce pays dirigé par des militaires depuis septembre 2021.

Voie de presse

C’est par voie de presse que le ministre de la Justice et des droits de l’homme dit avoir appris l’interpellation d’Abdoul Sako et d’Ismaël Diallo. Alphonse Charles Wright laisse entendre que les gendarmes ont interpellé les deux hommes en dehors de toute procédure légale.

Face à cet état de fait, le ministre de la Justice a rendu public un communiqué dans lequel il instruit au Procureur général près la cour d’appel de Conakry de produire sans délais un rapport circonstancié sur les motifs de ces interpellations.

Fait rare en Guinée, le ministre de la Justice dit prendre ses distances avec cette méthode cavalière et affirme qu’il ne tolérera aucune démarche violant les droits des citoyens en conflit avec la loi.

Interrogatoire

Les deux activistes de la société civile ont été interpellés le 11 mars par des gendarmes et conduits à la Direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale où ils ont été soumis à un interrogatoire pendant plusieurs heures avant d’être remis à leur avocat, quitte à lui de les ramener ce lundi au même endroit.

Les observateurs estiment que ces interpellations risquent de remettre en cause une tentative de reprise du dialogue rompue entre l’opposition et la junte au pouvoir.

par RFI

Guinée : une médiation religieuse peut-elle sortir le pays de l’impasse politique ?

La coalition d’opposition guinéenne réunissant des partis politiques et des mouvements de la société civile reporte d’une semaine, soit du 9 au 15 mars, sa “marche pacifique” dans la capitale Conakry. Objectif : donner une chance à une médiation religieuse qui tente de rétablir un dialogue politique pour éviter la confrontation dans la rue. Le pouvoir militaire interdit toute manifestation.

Une semaine de report. C’est le délai que les Forces vives de Guinée ont annoncé in extremis mercredi soir dans un communiqué, à la veille d’une « marche pacifique » prévue le 9 marsdans la banlieue de Conakry dans un pays sous haute tension entre pouvoir et opposition, un an et demie après le coup d’Etat contre le président Alpha Condé et l’accession au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya à la tête du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Le pouvoir interdit toute manifestation alors que l’opposition demande la levée de cette interdiction ainsi que l’arrêt des poursuites judiciaires contre les opposants. Réunissant partis politiques et mouvements de la société civile, la coalition des Forces Vives de Guinée (FVG) de l’opposition justifie son report de dernière minute par la médiation religieuse à l’œuvre et ainsi « donner toutes les chances de réussite aux démarches menées par l’équipe du ministre secrétaire général des Affaires religieuses (gouvernement) et l’imam de la Grande Mosquée de Conakry » dans ce pays à 85% musulman et pour le reste chrétien et animiste.

Une mission impossible pour la médiation religieuse ?

Cette mission est particulièrement délicate alors que le dialogue semblait réduit à néant. La précédente manifestation des Forces Vives de Guinée, le 16 février, avait donné lieu à des heurts faisant trois morts. Le FVG a donné rendez-vous à ses militants et partisans le 15 mars, offrant ainsi une semaine de répit pour la médiation. Rien n’indique que le délai sera suffisant pour apaiser le climat politique, car les points de confrontation sont nombreux.

Les contours de la transition tels qu’ils ont été définis par le régime du colonel Doumbouya sont en jeu, alors que le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a prévu de rendre le pouvoir au civil à l’issue d’une période de deux ans à partir de janvier 2023.
 
Le gouvernement insiste sur le cadre du dialogue inclusif inter-guinéen qui avait été boycotté par les principaux partis politiques.  Or, les Forces Vives de Guinée prônent un dialogue présidé par la Cédéao, de laquelle la Guinée est suspendue à l’instar du Mali et du Burkina Faso, théâtre de coups d’État militaires. En décembre, la Cédéao avait même avancé l’idée de délocaliser le dialogue politique guinéen dans un autre pays de la sous-région.

Plusieurs membres et personnalités de l’opposition sont poursuivies par la justice, en détention ou en exil, des poursuites qualifiées de « fantaisistes » par le communiqué des Forces Vives de Guinée (FVG). Dans une interview à un média guinéen, le porte-parole du gouvernement a réagi notamment aux “préalables requis” par les FVG. Il leur reproche notamment leurs conditions à un dialogue, dont la libération d’opposants détenus.

« Il faut s’accorder sur ceux que eux appellent prisonniers politiques, déclare le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique et Porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo. Ce qui est clair, lorsque l’on a la bonne volonté de discuter, on sort des préalables. Et c’est ce qui est important. A partir du moment où on maintient des préalables, on pose des conditions, on fait des exigences, c’est que la volonté d’aller au dialogue n’est pas encore totale. » 

Officiellement dissous par les autorités guinéennes, le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) qui était autrefois le fer de lance de lutte contre le troisième mandat du président Alpha Condé, est farouchement opposé au pouvoir du régime du CNRD. Trois de ses dirigeants sont emprisonnés. Le mouvement a déposé plainte devant la justice française en septembre 2022 pour la répression meurtrière de manifestations anti-junte, puis devant la justice guinéenne en février 2023.

L’ex-parti du pouvoir, le Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG)- Arc en ciel d’Alpha Condé, est dans le collimateur de la justice guinéenne. Plusieurs ministres de l’ancien président sont emprisonnés, dont l’ex-Premier ministre, et en novembre 2022 le pouvoir a engagé des poursuites contre plus de 180 membres du RPG, dont l’ex-président Alpha Condé réfugié à Istanbul pour des soins avec l’accord des autorités guinéennes qui depuis ont annoncé un mandat d’arrêt contre lui.

Les Forces Vives de Guinée, une alliance circonstancielle ?

Contre le régime de transition du CNRD, les Forces Vives de Guinée rassemblent une coalition large mais hétéroclite de partis politiques qui étaient autrefois rivaux, notamment le RPG (Rassemblement du peuple de Guinée) d’Alpha Condé et l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée) de Cellou Dalein Diallo et l’UFR (Union des forces républicaines) de Sidya Touré qui étaient ses principaux adversaires politiques. Cette alliance doit faire preuve de sa résistance au temps et aux revendications des uns et des autres. A cet égard, il faut souligner le discours de revanche d’Alpha Condé qui s’est confié récemment à un média guinéen depuis son exil d’Istanbul d’où il a appelé ses partisans à se mobiliser pour reprendre le pouvoir aux militaires.

Un dépit de cet agenda énoncé par l’ancien président, son parti s’est associé au mot d’ordre d’une manifestation pacifique des Forces Vives de Guinée, y compris aux côtés du FNDC, qui était la bête noire du régime déchu d’Alpha Condé. Mais le RPG était opposé au report, précise Karamo Nabé, secrétaire général France et coordinateur Europe de l’ancien parti du pouvoir. Selon lui, Alpha Condé est « très actif, il appelle directement les militants à la base et il échange avec certains responsables à l’intérieur et même avec notre coordination Europe ici le week-end dernier ».

Reste que les vélléités d’Alpha Condé de reconquérir le pouvoir sont aux antipodes des aspirations des autres membres du FVG. Les responsables du RPG comme Karamo Nabé en sont bien conscients. Et d’ajouter : « aujourd’hui on en est arrivé à la conclusion de mettre de côté le retour du président mais parler plutôt de retour à l’ordre constitutionnel ». 

par TV5 Monde

Ronaldinho aperçu à Conakry, tout savoir sur la présence de «Gaúcho» en Guinée !

Le célèbre footballeur brésilien Ronaldinho a fait son premier voyage en Guinée ce vendredi. Il a été accueilli par le freestyler Iya Traoré à l’aéroport international Ahmed Sékou. Passé par le FC Barcelone, le Paris Saint Germain et le Milan, Ronaldinho séjourne en Guinée depuis ce vendredi. Le Ballon d’Or 2005 a dîné avec les dirigeants du pays à la résidence Kakimbo juste après son arrivée. Il livrera ensuite un match de gala caritatif au stade du 8 septembre à Conakry ce samedi. Un match de Gala auquel d’autres célébrités seront également présentes, telles que Akon, Paul Pogba et Salif Keita.

Le voyage de Ronaldinho en Guinée a pour objectif d’améliorer le football dans le pays et d’examiner les perspectives de croissance dans la région. Cette visite est considérée comme une opportunité pour motiver les jeunes joueurs de football guinéens et pour favoriser l’expansion de ce sport, qui est profondément apprécié dans le pays.

La participation de Ronaldinho à un match de gala caritatif est un événement remarquable pour les amateurs de football guinéens. Le match donnera à ces jeunes joueurs la chance de rencontrer l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Cela pourrait être une motivation pour eux de travailler dur et de poursuivre leur rêve de devenir de grands joueurs.

Le fait que Ronaldinho soit présent en Guinée est également une occasion pour les autorités guinéennes de mettre en avant leur soutien à la croissance du football dans le pays. Le sport est un moyen efficace de promouvoir la paix et l’unité au sein d’une nation. En investissant dans le football, le gouvernement guinéen pourrait stimuler l’économie locale en attirant plus de touristes et en offrant de nouvelles opportunités d’emploi dans l’industrie sportive.

par Africa Sports

Guinée: la marche des Forces Vives contre la junte reportée au 15 mars

Les relations restent tendues entre la junte au pouvoir et les Forces Vives de Guinée, qui ont annoncé le report de la manifestation du 9 mars, au mercredi 15 mars prochain dans la capitale. Une décision prise pour tenter, selon elles, «de donner une chance à une médiation d’autorités religieuses» dans le pays.

Conakry vit depuis maintenant des mois au rythme de manifestations politiques organisées par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), malgré l’interdiction de tout rassemblement par les autorités guinéennes.

Ce collectif dissout par le pouvoir en place, et réclamant sans cesse un retour à l’ordre constitutionnel, fait partie des Forces Vives de Guinée, ayant appelé récemment à une marche le 9 mars, reportée la veille, au 15 mars prochain par cette coalition de partis politiques, de syndicats et d’organisations de la société civile. Dans un communiqué, les FVG, soulignent que «ce report a pour objectif de donner une chance de réussite aux démarches menées par l’équipe du ministre secrétaire général des affaires religieuses».  

Les revendications

Au cœur de cette instabilité politique dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, on note de nombreuses revendications de l’opposition, qui réclame entre autres: l’arrêt, selon elle, des poursuites judiciaires «fantaisistes» contre des opposants, un cadre de dialogue inclusif et crédible avec la junte au pouvoir, la levée de suspension des manifestations. Selon Kabinet Fofana, analyste politique et directeur de l’Association guinéenne de sciences politiques, les reproches du FNDC par exemple, sont aussi liés à un déficit de promotions, mais aussi de protection des droits humains.

Il explique qu’au lendemain de la prise du pouvoir en septembre en 2021 par l’armée, le Front national de lutte pour la défense de la Constitution «a porté voix à la transition et aux militaires pour démarcher un peu dans la sous-région». Et, de plus en plus, ajoute-t-il, il a commencé à se distancier du pouvoir. Kabinet Fofana souligne que le FNDC reproche aussi à la junte au pouvoir, «une gestion unilatérale de la transition et du caractère non-inclusif de sa démarche».  

Des acteurs politiques emprisonnés

En Guinée, des leaders du Front national pour la défense de la Constitution, des acteurs et personnalités politiques sont emprisonnés «sans jugement», affirme Kabinet Fofana, visés par des enquêtes judicaires, et d’autres sont en exil. «Cela reste une situation compliquée», déclare-t-il.

La junte guinéenne, sous pression de la CEDEAO, s’est engagée à céder le pouvoir aux civils, au terme d’une transition de deux ans, à partir de janvier 2023. Un engagement qui ne rassure pas forcément un partie de l’opposition et certains guinéens.

En février dernier, des échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre avaient éclaté dans plusieurs quartiers de la banlieue de Conakry, suite à un appel à manifester du FNDC, faisant au moins trois morts.

par Vatican News

Guinée : l’ancien Premier ministre Kassory Fofana sera jugé le 15 mars

Incarcéré depuis avril 2022 pour détournement de deniers publics, corruption, blanchiment d’argent et de capitaux et complicité, Kassory Fofana, ancien Premier ministre d’Alpha Condé, sera jugé le 15 mars prochain a annoncé la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).

L’ancien chef du gouvernement d’Alpha Condé et deux autres ministres du régime déchu, en l’occurrence Mohamed Diané (ancien ministre de la Défense nationale) et Oyé Guilavogui (ancien ministre des Transports et de l’Environnement) devraient comparaître à la barre de la CRIEF. Convalescent depuis quelques semaines, l’ancien Premier ministre pourrait ne pas être présent à l’ouverture de son procès.

par Financial Afrik