L’inter centrale syndicale CNTG-USTG a annoncé ce vendredi 19 février 2016, la suspension de la grève générale illimitée lancée en début de semaine dernière. L’annonce a été faite lors d’une réunion organisée à la bourse du travail sis à Kaloum dans la capitale guinéenne.
La suspension du mouvement intervient quelques heures après une rencontre entre les leaders syndicaux et le bureau de l’assemblée nationale présidé par l’honorable Claude Kory KONDIANO.
A l’issue de cette rencontre, le porte parole du syndicat Mamadi MANSARE a déclaré que le bureau du parlement guinéen s’est porté garant de l’application du projet d’accord présenté par le gouvernement YOULA. « Nous nous sommes entendus sur l’ensemble des 13 points de revendication » a-t-il nuancé. Mais dans un communiqué diffusé sur les ondes des medias d’Etat, l’assemblée nationale a signifié que le prix du litre reste à 8 mille francs guinéens jusqu’en décembre prochain. Ce prix restera en vigueur même en cas de rebond du prix du baril à l’échelle internationale. Mais, si le prix continue à descendre, indique le texte, syndicat et gouvernement pourraient se retrouver dans les prochaines semaines pour fixer un nouveau prix qui sera certainement revu à la baisse.
Dans la foulée, les dix autres centrales qui s’étaient rallié à l’inter centrale CNTG-USTG, viennent de se désolidariser de cette dernière. La COSATREG et ses consœurs estiment que les résultats ne sont pas satisfaisant d’où la poursuite de la grève. Sauf que ces centrales ne représentent que l’ombre d’elles-mêmes. Puisqu’elles ont été les premières à déclencher la grève dès le 11 février dernier, mais pas du tout suivi sur le terrain.
Dans l’opinion, les avis restent partagés, ils y a ceux qui, comme la COSATREG, pensent qu’il fallait persister jusqu’à l’obtention de la baisse du prix du carburant. Et d’autres qui se réjouissent de la fin du calvaire.
Boubacar DIALLO