Le navire norvégien “Dr Fridtjof Nansen”, dont la campagne de recherche transfrontalière sur les ressources pélagiques et les écosystèmes en Afrique du Nord-Ouest a démarré au Maroc en mai 2017, accostera bientôt en Guinée. Le pays vient de signer un projet d’accord dans ce sens avec la FAO.
Le protocole d’accord a été signé vendredi 14 juillet entre le ministère des Pêches, de l’aquaculture et de l’économie maritime et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Selon les termes du protocole d’accord, la FAO sera chargée de mener la campagne avec la participation de l’Institut de recherche maritime (IMR) et de fournir les services, installations et contributions techniques, conformément au plan de travail.
La campagne sera menée par le navire de recherche Dr Fridtjof Nansen, qui sera utilisé conformément à l’Accord de programme entre l’Agence norvégienne de coopération pour le développement, l’Institut de recherche maritime et la FAO pour le programme “Appuyer la mise en œuvre de l’approche écosystémique de gestion des pêches en tenant compte des impacts du climat et de la pollution”. Le navire arborera le pavillon de la Norvège (son pays d’immatriculation) et celui des Nations unies.
Pour sa part, le ministère guinéen des Pêches sera chargé de fournir les intrants décrits dans le plan de travail et d’obtenir toutes les approbations, autorisations, licences et permis nécessaires au navire.
Parti de Casablanca (Maroc) en mai dernier, le navire norvégien de recherche océanique a ainsi entamé une tournée qui le mènera jusqu’en Afrique du Sud. Doté d’une grande technologie, ce navire effectue des travaux d’enquête sur la côte africaine. L’année 2017 est consacrée à la zone nord-ouest du continent. Parmi ses missions figurent celles de promouvoir la pêche durable et d’étudier les effets du changement climatique sur les océans.
Le 5 juillet dernier, le Dr Fridtjof Nansen a été accueilli à Dakar pour couvrir les eaux territoriales du Sénégal du 5 au 18 juillet 2017.
Selon le site du gouvernement guinéen, durant cette campagne, des échantillons mésopélagiques et des méduses seront collectés et examinés pour estimer leur abondance et améliorer la connaissance sur la biologie et la distribution de ces groupes afin d’évaluer leur potentiel d’exploitation. De façon prospective, des échantillons de débris marins et de microplastiques devraient être collectés pour évaluer l’existence de zones critiques dans les aires étudiées. Des échantillons de tissu de poisson seront également prélevés pour étudier la présence éventuelle de contaminants.
Le 360 Afrique