Les Etats unis ont imposé des sanctions à l’encontre de l’ex dirigeant guinéen.
Déjà visé par des poursuites judiciaires, l ’ancien chef d’Etat qui vit à Istanbul (Turquie) voit l’ étau se resserrer de plus en plus autour de lui avec une nouvelle sanction américaine pour des violations des droits de l’homme, commises durant ses années de pouvoir.
Les Etats unis citent de graves violations des droits de l’homme », notamment dans le sillage du changement de la constitution qui a permis au président d’alors de garder le pouvoir au-delà des limites constitutionnelles
“Début 2020, Condé a ordonné à ses ministres de créer une unité de police dédiée à répondre aux manifestations anti-Condé, en usant de la violence si nécessaire”, accuse le département du Trésor.
Elle s’est livrée à des arrestations arbitraires et, autour de la présidentielle d’octobre 2020 a tué “plus d’une dizaine de personnes, dont certaines à bout portant alors qu’ils ne présentaient pas de danger immédiat”, selon son communiqué.
Ainsi, ces sanctions consistent en un gel des avoirs de l’ancien chef d’Etat et une interdiction de toute relation commerciale avec lui.
Les responsables du RPG arc-en-ciel, contactées par nos confrères guinéens, ont annoncé une réunion avec ses alliés dans les prochains jours pour prendre position.
Notons que le Trésor américain a également prononcé des sanctions contre une quarantaine de personnalités dont le fils de l’ex Président malien IBK, Karim Keita pour des faits de corruption
par Koaci