Dotée des potentialités en pétrole brut, la Guinée compte s’inspirer de l’expérience française et marocaine dans l’exploration du pétrole dans l’offshore guinéen.
C’est dans cette logique qu’une convention de partenariat a été signée lundi, entre l’Office national des pétroles de Guinée (ONAP) d’une part, l’Institut français du pétrole (IFP training) et l’office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (ONHYM), d’autre part.
Selon la cellule de communication du gouvernement guinéen, cette convention de partenariat scientifique et technique entre les trois pays vise à “construire une expertise nationale dans le domaine des hydrocarbures” et à “promouvoir l’exploration pétrolière en Guinée”.
Pour ce faire, le partenariat institutionnel tiendra compte des domaines comme “l’échange d’informations, de documentation et d’expertises dans le domaine de la recherche et de la promotion de l’exploration” pétrolière.
De même, il s’agit aussi de l’échange d’informations sur la gestion des accords pétroliers ainsi que la formation du personnel et participation à des manifestations internationales, régionales et nationales organisées par les parties dans les domaines de l’exploration et de la production des hydrocarbures.
Par ailleurs, ledit accord concerne aussi l’étude des opportunités de coopération dans les domaines des services liés au secteur des hydrocarbures.
Les personnalités telles que Diakaria Koulibaly, Directeur général de l’ONAP Guinée, Jean Luc Karnik PDG de l’IFP Training et Amina Benkhadra, Directrice générale de l’ONHYM du Maroc, se sont engagés à “mutualiser leurs efforts pour une meilleure réussite de ce partenariat”, a précisé le note d’information de la cellule de communication du gouvernement.
Selon des estimations, la Guinée dispose de plus de 80.000 km2 d’offshore en mer.
En février 2012, un premier forage dénommé “Sabou 1” a été réalisé par la société américaine Hyperdynamics corporation et avait permis aux autorités guinéennes d’alors de confirmer la présence du pétrole dans l’offshore guinéen.
Ce premier puit de forage a été foré à 140 km de la côte par 710 mètres de profondeur d’eau et a atteint 3600m sous l’eau avec un coût financier estimé à plus de 120 millions de dollars.