Ouverture ce mercredi 15 novembre 2017 à l’hôtel Riviera d’un atelier de validation de l’étude de faisabilité de l’informatisation du système de l’état civil en Guinée. La cérémonie d’ouverture a connue la participation des représentants de différents Départements ministériels, de la société civile et des partenaires techniques et financiers dont L’UNICEF, et L’UNION EUROPEENNE.
C’est le ministre des postes télécommunications et de l’économie numérique qui a présidé le démarrage des travaux au nom du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Cet atelier a pour objectif de présenter les premières recommandations d’une étude de faisabilité qui a été faite sur l’informatisation de l’état civil en Guinée. Il permettra aux différents participants d’émettre des avis, de faire des critiques et suggestions sur les études menées dans le cadre de la sécurisation des données de l’état civil.
Selon le consultant en charge de l’étude de faisabilité de l’informatisation de l’état civil Sidy Bounama TRAORE, cette informatisation des données de l’état civil aidera l’État à identifier la population.
L’autre avantage de l’informatisation de l’état civil est d’empêcher les personnes de mauvaise foi de falsifier les données authentiques des citoyens enregistrés.
En matière d’état civil, l’analyse du système d’enregistrement des faits et statistiques réalisée en 2013 conjointement par le MATD, L’UNICEF et L’OMS, a révélé que seulement 50% des enfants disposent d’un acte de naissance. Le taux d’enregistrement des décès est de l’ordre de 5% tandis que celui des mariages Eest estimé à 8%.
Bouba DIALLO