N’Zérékoré : les citoyens se plaignent de la cherté des articles sur le marché !

A quelques heures seulement  de la célébration  de l’aïd el kébir  (fête de tabaski), nombreux sont ces citoyens de la commune urbaine de N’Zérékoré qui se plaignent de la cherté des prix sur le marché. Au marché central de la ville, les articles qui étaient vendus à un prix abordable connaissent  aujourd’hui le double voire même le triple. Cette hausse s’explique selon les commerçants par la présence du covid-19 dans le monde.  Face à cette situation les citoyens de Nzérékoré,  interpellent le gouvernement sur cette  cherté.

Du marché de Dorota en passant par celui de Boma jusqu’ au  marché central de N’Zérékoré le constat reste le même. Les artères pratiquement bloquées par les étalagistes, la police routière et communale se démêlent pour rétablir la circulation. Les  clients et commerçants de leurs coté se bousculent pour les derniers réglages au compte de la célébration de l’aïd el kébir. Rencontré sur les lieux, Mamoudou Diallo, trouve insupportable le prix des  articles. « Du rondpoint jusqu’à là où je suis maintenant, j’avais déjà  demandé une paire de chaussures que son  prix dépasse à 50 000 que j’ai mais avant le prix était un peu moins. Mais là où j’ai demandé, ils m’ont dit un prix que je n’ai même pas discuté. J’ai pris la direction vers par là. Voilà encore je tombe à un prix qui me dépasse. Aujourd’hui les prix-là sont trop chers. Pour payer les habits des enfants, on m’a dit  un seul complet à 150 000fg. les prix sont énormes aujourd’hui. Vous voyez un soulier que nous avons l’habitude de payer à 150 000 aujourd’hui on nous dit   c’est plus  300 000fg».

Face à cette situation, Assata Yomalo, interpelle le gouvernement, « le gouvernement doit revoir  le prix des taxes douanières afin de favoriser les pauvres en diminuant  le prix des marchandises sur le marché. On demande donc  au président de revoir avec son gouvernement de penser à la population». 

Du coté des commerçants, on pointe un doigt accusateur sur la pandémie de  covid19. «  Cette année ça ne va pas chez nous les commerçants. Cette affaire de corona qui a compliqué  tout, nous les commerçants et les acheteurs surtout avec la fermeture des frontières et aussi l’augmentation des taxes douanières  au niveau des ports c’est ceux  qui nous poussent aussi  à augmenter les différents prix. Cette année, ce n’est pas comme les années  précédentes où le prix était abordable.  » Mohamed Keita.

Depuis quelques années, la politique commerciale écharpe au gouvernement guinéen. Chose qui pousserait,  les commerçants à fixer de façon fantaisiste  le prix des marchandises sur le marché.

Bruno LAMAH