Pénurie de Carburant à Nzérékoré ? : ‘’On n’est pas en situation de crise’’ dit Yacouba Traoré

Face aux spéculations de certains citoyens qui pensent à une éventuelle augmentation du prix de carburants à la pompe par le gouvernement à partir de ce mardi, 01 juin 2021, ce qui engendre d’ailleurs une pénurie de carburant dans certaines stations de service, le ministère des hydrocarbures a dans un communiqué invité les chefs de stations-service à la réouverture immédiate des Stations. Pour veiller à l’application de cette décision, l’inspecteur régional des hydrocarbures de Nzérékoré, accompagné des services de sécurité, a fait une descente musclée ce lundi 31 mai 2021 dans les différentes stations-services pour des vérifications. Pour l’inspecteur régional des hydrocarbures de Guinée Forestière, la région n’est pas en crise mais plutôt c’est des spéculations que certains gérants de station font. << On n’est pas en situation de crise. Parce que, il faut le dire, le vendredi dernier, nous avons fait le maximum, pour éviter cette situation effectivement dans les stations.

De mieux encore nous avons reçu 4 camions en  TT direct. Ce qui donne 800 milles litres de carburants pour les stations. Mais malheureusement, ce qu’ont constaté depuis hier, c’est que, il y a certain gérant qui va  la rétention de stock dans le but de faire de la spéculation. Parce que, il y des éventuelles augmentations du prix du carburant. Donc, ces gérants-là veulent profiter de la situation en refusant de donner du produit aux citoyens. Mais je vous donne l’assurance que toutes les stations-services qui ont du carburant vont vendre. Et la station-service qui n’a pas du carburant, on fera le maximum pour l’approvisionner aujourd’hui >>, a laissé M. Yacouba Traoré, inspecteur régional des hydrocarbures de N’Zérékoré.


 Dans la station de l’opérateur économique, Cécé Loua, située au quartier koléyéba secteur ONAH, dans la commune urbaine de N’Zérékoré,  une file d’engins était observée. Mais, le patron de ladite station dit avoir donné des instructions fermes à ses travailleurs.

<< Dans ma station-service de N’Zérékoré, j’avais 3000 l ce matin, j’ai dit de vendre ce matin à la population. Mais seulement de ne pas vendre dans les bidons même les bidons de 5 l, j’ai interdit. Moi, je vais liquider  ma cuve sera libre pour libérer ma conscience. Ils n’ont qu’à passer contrôler si ils trouvent une goutte d’essence dans une de mes stations que j’ai confisquée, qu’ils fassent ceux qu’ils veulent>>, a dit Cécé Loua.

Il faut noter que dans des marchés noirs, le litre d’essence se négocie entre 11-12000fg dans la commune urbaine et près de 15 000 dans les zones rurales, où il n’y a pas de station-service.

Bruno LAMAH