Baptême du Bébé Chimpanzé à Bossou (Lola): il s’appelle ”Fanghassi”

C’est une nouvelle qui enchante les conservateurs de la nature, les scientifiques et les populations de Lola. Les chimpanzés de Bossou, menacés de disparition vu leur caractéristiques spécifiques viennent d’enregistrer  une nouvelle naissance. Le bébé chimpanzé et sa maman se portent à merveille dans leur biosphère. Chargé de la protection de ces primates, l’Institut de recherche environnemental de Bossou a organisé hier la cérémonie de baptême du nouveau-né. L’évènement a connu la participation des délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Libéria et de quelques organisations internationales.

Le sort de leur population préoccupe les défenseurs de la faune et de la flore depuis des années à cause de la menace qui pèse sur leur espèce. Les chimpanzés de Bossou comptent désormais des populations jeunes dans leurs rangs. La naissance d’une femelle il y a près de six semaines donne une lueur d’espoir. Ce dimanche 20 décembre, le nouveau-né est baptisé en présence des représentants des trois pays limitrophe des Monts Nimba à savoir la Guinée, le Libéria et la Côte d’ivoire.  <<le chimpanzé n’est pas un animal, c’est un être humain. La science la déjà prouvé comme nous avons fait dans l’exposé. Mais aussi nos parents ici à Bossou avaient la ferme conviction que les chimpanzés là. C’est la réincarnation de leurs ancêtres>>, a expliqué, Dr Ali Gaspard Soumah directeur général de l’Institut de recherche environnemental de Bossou.

À la question de savoir qu’est-ce qui differencierai des autres chimpanzé, Dr Soumah répond<< les chimpanzés ce n’est pas seulement à Bossou. On en trouve un peu partout en Guinée et aussi dans toutes la bande tropicale de l’Afrique. Mais ce qui est particulier à Bossou, c’est que se sont des chimpanzés qui se sont liés aux hommes. Ils vivent en ensemble sur le même territoire. Ils se partagent les ressources de la même forêt sans aucun heurt. Et même lorsque les gens procèdes à récoltes du riz, bananes, ananas… Les Gens prennent soins de laisser une partie aux champs pour destiner à la nourriture des chimpanzés. >>

Dr Ali Gaspard Soumah directeur général de l’Institut de recherche environnemental de Bossou

Pour Dr Soumah, dans le groupe des chimpanzés de Bossou, il existe qu’une femme en âge de procréation<< depuis 2012, il n’y a pas eu de naissance. Le dernier né s’appelle Fanwouan un mal qui a aujourd’hui 8 ans. Donc 8 ans après voilà il y a nouveau né, à un moment où le groupe est au nombre de 7 individus. Parmi lesquels les 3 femelles ont atteint la soixantaine.

Elles sont monopausées, elles ne peuvent plus reproduire. Donc dans le groupe il y a une seule femelle qui est en âge de procréation. Donc lorsque cet enfant est né, ça nous a donné l’espoir que le groupe ne va pas s’éteindre mais qu’il va pouvoir subsister dans le temps>>, a dit Dr Ali Gaspard Soumah directeur général de l’Institut de recherche environnemental de Bossou.

le représentant de l’État libérien, M. Christophe Gono.

Désormais au nombre de 8, la protection de ces primates est devenue un engagement commun des Eco_gardes des pays jouissant de cette diversité faunique.  <<cette cérémonie nous donne une éducation qui va nous pousser à sauvegarder les chimpanzés qui sont chez nous au Liberia. Même si on les voit, on va les protéger de la même manière qui font ici en Guinée>>, a dit le représentant de l’État libérien, M. Christophe Gono.

Aux pieds des Monts Nimba, la protection de ces primates est assurée par l’institut de recherche environnementale de Bossou  en collaboration avec les populations riveraines. Au sein de la communauté,  la famille Zogbila détient la paternité de la garde de ces êtres semblables à l’homme.  

Bruno Lamah