En séjour dans la région forestière, le directeur général de la police nationale, le général Ansoumane Bafoé Camara a procédé ce mercredi, 10 février 2021 à l’inauguration d’un commissariat urbain dans son village natal, la sous-préfecture de Diarraguerela située à 65 km de la frontière Guinéeo-Ivorienne et à 15 km du chef-lieu de la préfecture de Beyla. Le numéro 1 de la police nationale, a dans son intervention donné des instructions fermes au nouveau commissaire urbain. Il a aussi solliciter que ses services locaux privilégies le social par rapport aux pénales. << Le commissariat urbain de Diarraguéréla, c’est grâce à la volonté politique du ministre de la sécurité et de la protection civile sous ma demande en temps fils natif de cette sous-préfecture etant le directeur général de la police nationale soit représenté dignement ici. C’est pour cela les ressortissants de cette sous-préfecture ont construit ce bâtiment. le nouveau commissariat urbain ou les postes de police qui se trouvent dans les zones rurales, ne sont pas forcément à caractère pénal. C’est le social avant le pénal>>, a dit le général Ansoumane Bafoé Camara en substance avant d’ajouter que <<ici il n’y a que des paysans, des villageois, beaucoup d’entre eux ignorent ce que sait la loi. D’abord, les agents et les officiers qui vont travailler désormais ici.

Ils ont pour rôle d’éducation, de formation, d’enseignement, puisse ici c’est les vols de bétails, c’est les détournements des femmes d’autrui. C’est vrai, c’est prévu et puni par le code pénal guinéen. Mais il va s’en dire que le commissaire va être souvent embêter par le maire de la commune rurale peut-être même des autorités civiles, les sages et autres… En plus ils doivent pouvoir appliquer la loi. Parce que c’est elle qui réglemente la société. C’est pour cela, à partir de maintenant. Tous ce qui prennent garde à la frontière de Doukéla où je ne sais où qui dépendent de cette sous-préfecture, doivent prendre départ à partir d’ici. Les agents ou les officiers doivent aller prendre la garde soit par semaine, soit par deux à 3 jours mais ils doivent être gérés par le commissaire urbain et le compte rendu doit être fait ici avant le commissariat central de Beyla. Pour une question de gestion correcte et une question d’animation et de rendre valeureux ce service et rassurer les populations que cette fois-ci la police est près d’eux. Et traitera leur question de sécurité et fera leur problème de sécurité les siens>>, a dit le numéro 1 de la police nationale.

Présent à cette cérémonie, le préfet de Beyla, M. Mohamed Lamine Cissé, a invité les agents au respect de la loi. Il a aussi rassuré la population de la présence de ce commissariat. << Il s’agit de bien entretenu ce précieux bijou. Il s’agit de le faire fonctionner et le fonctionnement d’ici c’est le respect de la loi. Donc, si la loi est respectée, le service de commissariat est fonctionnel. Que la population sache que ceux qui viennent ici, la police ne vient pas contre eux. Mais ils viennent pour eux. Elle ne vient pas pour les offusquer mais ils viennent pour les défendre. Défendre les intérêts public, Individuels, les citoyens et leurs biens. Leur permettre de jouir de leur pleine liberté dans tout exercice qui vont entreprendre>>, a souhaité le préfet de Beyla.
Il faut noter que le nouveau commissariat urbain est composé entre autre, une salle de réception, un bureau du commissaire urbain avec douche interne, un bureau du chargé de la Police Judiciaire, un bureau pour le Chef de service général, un poste de police, deux violons de garde à vue, deux toilettes externes et un hangar de véhicules.
Bruno Lamah