
La journée internationale des volontaires a été célébrée vendredi, 20 décembre 2019, en différé dans l’enceinte de l’Université de N’Zérékoré par les volontaires des Nations Unies. C’est la salle Karamoko Kourouma de cette institution d’enseignement supérieur qui a servi de cadre à la tenue d’une conférence débat basé sur le thème « le rôle de la jeunesse dans la protection de l’environnement pour un futur inclusif ». Cette rencontre, présidé par le vice-recteur chargé de la recherche, Dr Monècé Haba avait pour objectif de ramener les jeunes étudiants à s’intéresser à la notion de volontariats et à la protection de l’environnement.
C’est devant un parterre d’étudiant et enseignant que la journée internationale du volontariat, intitulée par les nations unies en 1985 a été célébrée. Mamadou Bashirou Bah juriste au programme des Nations Unies pour le développement décline l’objectif de la journée « c’est une journée qui est célébrée chaque année le 05 décembre mais nous avons préféré célébrer ce 20 décembre. Elle a pour objectif de célébrer les volontaires. Parce que les volontaires jouent un rôle important non-seulement dans le cadre du développement mais également dans le cadre de la paix. Cette année, au plan international le thème était la contribution des volontaires pour un futur inclusif et nous au niveau de N’Zérékoré, nous avons choisi ‘’ le rôle de la jeunesse dans la protection de l’environnement pour un futur inclusif’’ qui est un avenir qui prend en compte toutes les sociétés sans discrimination de race, de sexe, et la lutte contre la dégradation de l’Environnement.»
Prenant la parole, le vice-recteur chargé de la recherche, Dr Monècé Haba, a invité les étudiants a accordé une importance capitale à cette conférence et aussi à s’intéresser à la notion du volontariat, « le thème d’aujourd’hui cadre avec nos préoccupations, intitulé le rôle de la jeunesse dans la protection de l’environnement pour un futur inclusif.

Ce thème est autant plus important pour nous qui, en principe doit attirer l’attention. Notre université a une faculté des sciences de l’environnement. Où tout doit être accepté de borner sur l’étendue du territoire en république de guinée en ce qui concerne l’étude environnementale. Donc il va sans dire que aujourd’hui nous apportons le maximum d’attention et le maximum d’importance à ce thème.»
Chanel Kavabhusi chef bureau du haut-commissariat au droit de l’Homme à N’Zérékoré quant à lui a campé son intervention sur la citations du savent Allemand, Einstein, qui a dit ceci « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font du mal mais par ceux qui regarde sans rien fait’’. Ce n’est pas ceux qui vont du mal qui vont détruit le monde mais c’est nous, vous, c’est nous tous qui regardons sans rien fait. Ça dit quoi, que chacun à un rôle à jouer dans la préparation de ce futur. Que ceux qui vont mal, que ce soit pour déranger l’écosystème (environnement) que ce soit, tout ce qui est les droits des uns et des autres à un environnement sain, si nous ne faisons rien demain ça sera trop tard. Alors aujourd’hui, on veut vous engager dans les actions concrètes qui feront en sorte que la guinée de demain en général et la guinée forestière en particulier puissent être sur la voie de demain.

Parce que si vous regardez l’évolution des heures, l’évolution du réchauffement climatique vous allez être inquiété. C’est dans ce contexte qu’on aimerait que tout le monde soit sensibilisé sur son futur inclusif qui n’est rien d’autre que notre environnement, l’environnement sain.»
Au terme de la rencontre, Mamadou Bashirou Bah juriste au programme des Nations Unies pour le développement, envisage « nous attendons aux participants l’appropriation du thème futur inclusif. Il faut que les participants sachez que à partir de maintenant que toutes les activités qui mènerons qu’ils puissent inclus là-bas un aspect inclusif. Il faut qu’ils approprient de ça pour les intervenir dans toutes les activités qu’ils mèneront dans l’avenir. »
De N’Zérékoré, Bruno LAMAH pour guineeplus.net