Un jeune militaire a été retrouvé mort ce jeudi 16 janvier 2020 dans sa chambre au quartier Nienh Sokora 1 secteurs 5. Selon des témoignages cela faisait 3 jours que le jeune militaire Bakary Soumaoro sergent n’était sans ses nouvelles, c’est ainsi que les voisins ont interpelé les responsables du quartier qui ont saisi à les tours les autorités. Sous instructions du maire, ils ont défoncé sa porte où ils ont trouvé son corps. Joachim Lamah secrétaire général adjoint du quartier. Il revient sur les circonstances. « C’était l’un de mes citoyens, il était militaire. Communément nous, on l’appelait Yérékani Soulazi. J’ai été appelé par mes citoyens que ça fait trois jours qu’on le voyait pas. Après les 3 jours voilà que sa porte est toujours fermée à l’intérieur. Je suis venu, j’ai fait mon constat directement informé le chef de secteur, il m’a dirigé à la sureté et la sureté m’a dit d’aller au camp. J’ai informé le maire.
Le maire m’a dit qu’il va me rappeler dans 30mn, après m’a rappeler pour me dire d’aller enfoncé la porte pour voir ce qui est dedans et après vous me rappelez. J’ai ordonné les jeunes on a défoncé la porte. On a trouvé son corps dans la chambre. Directement j’ai rappelé
le maire et il m’a dit de ne pas toucher, il arrive. Et quand le maire est venu, on a fait le con stat et on a envoyé le corps à l’hôpital. »
Sur la question dans quel état, il l’aurait vu le corps du sergent Bakary Soumaoro, Joachim Lamah secrétaire général adjoint du quartier dit qu’il l’a trouvé ensanglanté.« je l’ai vu, il saignait dans ses narines, il saignait aussi dans sa bouche. »
Joint au téléphone, le maire de la commune urbaine de N’Zérékoré, Moriba Albert Délamou, « c’est le corps d’un militaire dénommé, sergent Bakary Soumaoro en service au camp militaire de Nzérékoré, qui a été découvert dans sa chambre. On a envoyé son corps à la morgue et on l’a confié au camp. C’est maintenant le Camp militaire qui gère son cas. »
Pour l’heure aucune information n’a été révélée sur les circonstances de la mort du sergent Bakary Soumaoro.
De Nzérékore, Bruno LAMAH pour guineeplus.net