Les membres de la structure jeunes leaders de la région forestière une frange partie des jeunes ont dénoncée le pacte de non-agression signé récemment entre les communautés vivant en N’Zérékoré. Selon les responsables de cette plateforme qui milite pour la paix et le développement de la région, la dernière réconciliation faite en N’Zérékoré, ne permet pas a favorisé un climat de paix dans la ville. Car disent-ils, on devrait libérer les 44 détenus à la maison centrale de Kankan avant de passer à la signature des accords. C’est pour quoi, ils interpellent le chef de l’Etat à faciliter la libération des détenus de Kankan.

La libération des 43 détenus à la maison centrale de Kankan dont l’ex maire Cécé Loua, préoccupe plus d’un à Nzérékoré. La structure des jeunes leaders de N’Zérékoré qui milite pour la paix et le développement de la région plaide la clémence du chef de l’État. Labile Nestor Lamah, responsable de la structure interpelle le chef de l’État. « Nous ne sont pas des jeunes qui ont pour option la violence. Non plus, ce n’est pas un ultimatum qu’on lance au chef de l’Etat. Mais plutôt un plaidoyer simplement parce que deux camps ne peuvent pas être en train de se battre et que c’est un seul camp qu’on maintien en prison. Quand ça se passe comme ça, ça ne favorise pas l’atmosphère d’investissement. Et nous en tant que des jeunes leaders, en tant que des jeunes entrepreneurs, en tant que des jeunes soucieux du développement de la région de N’Zérékoré, nous lançons cet appel solennel au chef de l’État de ne pas tenir compte de la voix de qui que ce soit. De prendre la décision de libérer ses jeunes pour attirer les investisseurs vers N’Zérékoré. »

Pour Benny Pierre Sagno, la réconciliation faite récemment à N’Zérékoré ne favorise pas le retour d’une paix définitive dans la ville «où nous sommes, on ne peut pas dire, il y a la paix à N’Zérékoré. Nous on veut la paix à N’Zérékoré. Ça fait partie de la lutte de notre plateforme. C’est pourquoi, nous ne voulons pas une paix sur le papier. Mais plutôt sur le terrain et en tant que les gens là sont là-bas on ne peut pas dire qu’il a la paix à N’Zérékoré. La réconciliation qui venait d’être faites, il faut qu’on se dise la vérité, ce n’est pas une réconciliation. Parce que ça ne suit même pas les normes. Les jeunes qui sont concernés n’ont été regroupés comme ça se devait. C’est de dire la vérité entre les jeunes pouvoir dégager cette haines entre la jeunesse. Donc on a assisté à une scène vraiment montée.»
Parallèlement au cas de Koyamah dans la préfecture de Macenta où les mêmes évènements ont eu lieux les jeunes interpellés par la justice ont été libérés et bénéficient aujourd’hui d’une présomption d’innocence, indique Benny Pierre Sagno. « On a vu ce qui s’est passé à koyama, ses jeunes là jouissent aujourd’hui de la présomption d’innocence. Les gens ont été libérés bien que il y a eu des morts, des blessés et des dégâts matériels comme celle de N’Zérékoré. Mais ces gens-là sont libérés. Et au côté de Beyla, on a vu. Donc nous nous sommes dit que le chef de l’Etat va s’intervenir sur le cas de N’Zérékoré pour libérer ses gens. Le jour la justice a besoin d’eux, on va les appeler un à un pour qu’ils expriment.»
Bruno Lamah