Après la publication des résultats du certificat d’étude élémentaire, par le ministre en charge de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation. La préfecture de N’Zérékoré qui a présenté un total de candidat inscrit 12 305 dont 5 093 filles a enregistré cette année 6 166 admis dont 2 540 collégiennes soit un taux d’admission de 56,24%. Après la publication des resultats, le groupe scolaire privé Ramatoulaye Keita situé dans le quartier tilepoulou qui, en son sein a raccroché la 1ère, 3ème, 6ème, 9ème, 10ème et 15ème place au niveau de la préfecture.

Encadreur et fondateur de cet établissement, rencontré, nous parlent de la clef de leur réussite. Pour M. Soryba Tounkara, directeur de l’école primaire Ramatoulaye Keita, « je suis très très content, depuis l’ouverture de cette école, j’ai toujours cherché que le premier de la préfecture vient de cette école. Je l’ai cherché depuis 5 ans. C’est à la 6ème année que Dieu m’a donné le premier de la préfecture. L’année passée, ça n’a pas marché. Sur 79 de mes candidats, il y a eu que 21 qui ont eu. Et cette année j’avais 86 candidats, il y a 83 qui ont eu et le premier de la préfecture vient de mon établissement le groupe scolaire privé moderne Ramatoulaye Keita. Je suis très content. »
Poursuivant le directeur, Soryba Tounkara, nous parle de sa clef de réussite « moi je ne donne pas le temps à un candidat quel qu’en soit. Quand nous finissons les cours à 14h et à 16h nous continuons la révision jusqu’à 18 heure. Ça c’est tous les jours. Parce que si tu veux avoir un bon candidat, il faut lui former dès le début de l’année. Et quand il arrive au collège, tu vas avoir que cet élève sera brillant en classe.»

Pour le jeune fondateur du groupe scolaire privé moderne Ramatoulaye Keita, M. Karamon Cissé, « je suis content voire le 1èr, 3ème, 6ème, 9ème, 10ème de la préfecture de N’Zérékoré dans mon école. Le meilleur, investissement pour une famille c’est la formation des enfants. Tu peux garder l’argent à la maison, on peut voler, tu peux construire, on peut bruler mais la connaissance, c’est jusqu’à la mort. Donc je conseille aux parents des élèves d’être concentrés sur la formation de leurs enfants. Aujourd’hui, N’Famory Sidibé est fier de lui et sa famille est aussi fière de lui. Pour eux, ils doivent encourager, prendre tout leur temps surtout pour le suivi des enfants. Il ne s’agit pas d’envoyer son enfant à l’école. Mais de le suivre de près. Nous à l’école, on fait nos mieux mais si l’enfant n’est pas encadrer à la maison, ce n’est pas bon pour son éducation. Nous les interpellons de venir chaque fois à l’école pour voir ce que leurs enfants font. Et voir ensemble comment fait pour ne pas l’enfant abandonne les cours.»
Bruno Lamah