Le fait s’est produit ce mercredi 09 Mars 2016 dans les environs de 20h au centre de cette sous-préfecture de palé située à 52 km de N’zérékoré.
Joint au téléphone par notre rédaction, le président de la jeunesse de Palé nous donne sa version des faits : selon lui, « le présumé auteur de cette tuerie du nom de Mr Jean de Dieu Lamah âgé de 21 ans père d’un enfant avait été signalé que sa femme entretenait des relations amoureuses avec un autre homme du même village.
La nuit ce mercredi dit-il, la victime Mme Antoinette Goumou âgée d 20 ans mère de trois enfants dont 2 autres non issus de son nouveau mari Jean de Dieu avait fait savoir à son mari qu’elle partait mettre son téléphone à la charge. Puisque son époux avait les rumeurs à l’oreille que sa femme était infidèle souligne-t-il, le Présumé auteur Jean de Dieu est sorti après sa femme pour aller tendre un guet-apens sur le chemin traversé par sa femme enfin de satisfaire sa curiosité.
Dès qu’elle est arrivée au niveau du piège de son mari rajoute notre source d’information, Mr Jean de Dieu à mis mains sur sa femme l’a bastonnant jusqu’à lui donné la mort. » Nous a-t-il témoigné
Arrêté et déposé à la gendarmerie de N’zérékoré, le présumé auteur donne sa version des faits qui lui sont reprochés ; d’après lui « ce n’est pas lui qui a tué sa femme. Que plutôt il est resté à pourchasser sa femme et que cette dernière serait tombée dans un caniveau où elle a eu un coup violent au niveau de sa poitrine. Dans sa déclaration de défense, Mr Jean de Dieu indique que ce n’est qu’à la gendarmerie qu’il a appris la mort de sa femme or lorsque les autorités l’arrêtaient au village rajoute-t-il sa femme ne manifestait que des signes de douleurs et de faiblesse générales sur tout son corps… » A-t-il déclaré lors de son audition à la gendarmerie.
Après cet acte, il faut retenir que Mme Antoinette goumou a perdu sa vie dans ces bruits de jalousie laissant derrière elle 3 enfants orphelins.
Quand à son mari Mr Jean de Dieu, il reste incarcéré dans les locaux de la gendarmerie pour des fins d’enquête judicaire.
Photo et texte par YVES CLAVER/ N’zérékoré pour GUINEEPLUS