Le collectif des organisations de défenses des Droits de l’Hommes en guinée forestière a dans une déclaration rendue publique le rapport de leur enquête sur les violences meurtrières qui ont caractérisée le double scrutin du 22 mars dernier. Selon le rapport au moins 22 personnes sont mortes par bastonnades, fusillades ainsi que des disparus et environ 100 personnes ont étés blessées et une trentaine d’habitation familiale et des lieux de culte détruites. Il a aussi regretté les pertes en vies humaines et dénoncé la présence de groupes d’assaillants et de malfaiteurs (Donzos armée et d’individus habillés dans les habits traditionnels). Par ailleurs, le collectif des organisations de défense des droits de l’homme a aussi fustigé l’attitude des forces de défense et de sécurité qui selon eux, certains auraient tiré sur les citoyens à bout portant. Il interpelle donc, le ministère de l’Unité Nationale et de la Citoyenneté à mettre en place un programme de justice transitionnelle dans la région de N’Zérékoré.
Ci-jointe la copie de la déclaration :



