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RÉPRESSION DE MANIFESTANTS À KOUROUSSA: Le FNDC exhorte la communauté internationale à œuvrer au diligence auprès du peuple opprimé.

La Coordination Nationale du FNDC suit avec beaucoup d’attention les manifestations récurrentes des citoyens de la préfecture de Kouroussa.

Depuis plusieurs jours, les populations de Kouroussa expriment leur colère suite à l’interdiction par les autorités l’accès à des zones aurifères. Il faut rappeler que l’orpaillage est devenu, pour des jeunes abandonnés au chômage en Haute Guinée, la principale activité génératrice de revenu leur permettant de survivre à la grande pauvreté dans laquelle le pays est plongé.

La colère et l’extrême précarité des populations de Kouroussa sont aggravées notamment par l’explosion des prix des denrées de première nécessité, la corruption, l’arrogance des autorités à tous les niveaux, le manque d’électricité et d’eau dans la ville et ce, malgré les promesses les plus fallacieuses du dictateur Alpha Condé.

Au lieu de chercher à trouver une solution idoine aux revendications des populations désabusées, le régime du dictateur Alpha Condé opte encore une fois pour la répression. Les forces de défense et de sécurité intervenues pour maintenir l’ordre ont, comme d’habitude, fait usage des armes de guerre en tirant sur des manifestants.

Cette répression sauvage s’est soldée, ce samedi 17 avril, par un triste bilan provisoire d’au moins deux (2) morts par balles et d’une dizaine de blessés.

Le FNDC condamne toutes formes de violences, ces assassinats lâches et ce terrorisme d’État contre les populations de Kouroussa. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes et exigeons la justice pour les morts.

Le FNDC invite le peuple de Guinée à rester mobilisé contre ce régime criminel, corrompu et mafieux qui n’épargne aucun guinéen ni aucune région du pays.

Le FNDC exhorte la communauté internationale à œuvrer avec diligence auprès du peuple opprimé de Guinée pour sanctionner les auteurs et commanditaires de ces interminables violations des droits humains afin d’arrêter ces tueries lors des manifestations sociopolitiques.

Ensemble unis et solidaires, nous vaincrons!

Conakry, le 17 avril 2021

GUINÉE CONAKRY – L’INSÉCURITÉ RÈGNE EN MAÎTRE ABSOLU DANS CERTAINS VILLAGES

Sinthiourou est une localité situé a environ 480 kilomètres de la capitale Conakry. Les habitants de cette localité située dans la région administrative de Mamou, préfecture de Dalaba, a comme autorité la sous-préfecture de Mombeya. Ce village est un endroit à l’écart, au loin, isolé, qui n’a jamais bénéficié de services publics. Comme ailleurs, la vie des habitants est menacée par des voleurs qui bénéficient de la complaisance des autorités locales.

Les hors-la-loi profitent des méthodes acadabrantesques des autorités locales comme les maires ou les sous-préfets pour passer au travers des mailles du filet. Pire, les victimes se retrouvent menacées par ces autorités pour qui les juges sont inutiles, car c’est eux qui rendent les jugements. Peu importe que le prix demandé soit en-deça du prix de la chose volée, qu’une vie de labeur soit ruinée par des voleurs, que le desespoir envahisse les coeurs. Prisonnier des autorités qui les menacent, c’est souvent les habitants eux-mêmes qui supplient de ne pas emprunter le chemin de la justice, uniquement par peur.  

En somme, cette population qui ne bénéficient ni d’accompagnement ni de sécurité de la part de l’état guinéen dans leur quotidien se voient dépouiller de leur bien. Cela fait plus d’un mois que ça dure ! Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de ce qui se passe loin de la capitale et pour lequel les préfets eux-mêmes n’ont pas la main. 

Accepter d’être volé ou se préparer aux représailles des autorités locales

Madame Bah Mariama Tala joint au téléphone ce mardi 22 septembre 2020 vers 22 heures était en larmes. Dans sa voix, on ressent la peur. Elle me décrit comment les hors-la-loi terrorise son village.

Circulant en moto, armées jusqu’au dent, adeptes des tirs de sommation, ils ont pour mission d’attraper les beaufs et de les égorger. Ils prennent alors leur part de viande, celle qui les intéresse, et laisse le reste en brousse à la merci des charognards et des animaux sauvages.

Le dernier cas porté à ma conaissance date du jeudi 17 septembre 2020. Ils ont égorgé une vache qui avait accouché d’un veau il y a quelques mois. Ils lui ont pris le cœur et les cuisses arrières. Puis ils ont tiré plusieurs coups de fusils avant de rebrousser chemin.

Avant cela, c’était le taureau de Thierno Oumou Kanté que les assaillants ont égorgé. Pourtant, deux semaines ils sont revenus et ont égorgé la vache de Madame Bah Aminata. « Moi je n’ai pas même pas retrouvé ma vache alors que cela fait une semaine. Nous avons tous très peurs pour notre vie et pour nos bovins. La peur est tellement intense qu’on en parle même pas entre nous. Dorénavant, chaque nuit, on s’attend a tout. Depuis un mois, nous vivons dans cette inquiétude. Nous somme là sans sécurité, nous avons vraiment peur. Nous lançons un appel pressant à l’endroit des autorités a tous les niveaux au président Alpha Condé et de son gouvernement pour nous venir en aide. Nous avons besoins d’être sécurisé. Une vache coute tellement chère et nous est tellement utile, qu’allons-nous devenir ?« 

Punissez les voleurs, non la population !

Dès 2015, moi-même, Bah Mamadou Bhoye, natif de ce village nommé Sinthiourou, j’avais subi des menaces quand j’ai interpellé les autorités administratives guinéennes sur les vols et violations des droits les plus élémentaires que subissent ses habitants.

Les faits remonte à 2015 lorsqu’un voleur a dérobé des mouton dans ce village avant d’être interpellé dans la brousse par la population de mon village de Sinthiourou. Le voleur a été remis aux autorités sous-préfectorales de Mombéya.

Il a alors été jugé à la va vite, sans même la présence de juges ! Ces personnes non assermentées, dont le sous-préfet de Mombeya d’alors, le maire de la commune rurale, le président de district de Hafia lié administrativement au secteur de Sinthiourou.

Leur jugement condamnait le voleur reconnu coupable. Sa peine, un paiement de 150 mille francs guinéen a la propriétaire du mouton, soit 15 euros.

Le voleur a versée la somme convenu, surtout qu’elle  n’avait rien à voir avec le prix réel du mouton volé.

Quelques jours après le versement de la somme a la propriétaire du mouton, c’est en toute décontraction que monsieur le maire de Mombeya et le président de district de Hafia (toujours en poste) font irruption dans le village de Sinthiourou pour réclamer à la victime la somme qu’elle avait perçue des mains du voleur.

Ces trois acolythes, représentant l’Etat guinéen et la justice guinéenne, ont menacé la pauvre maman qui a fini par remettre l’argent au maire de Mombeya et au président du district d’Hafia.

A ce moment-là, je travaillais à la radio rurale de Pita et en même temps j’enseignais à l’école primaire de Sraya situé a 9 kilomètres du centre de Pita.

Quand j’ai pris connaissance de cette injustice, la violation en flagrant délit des droits les plus élémentaires que subit ma famille, je n’avais pas d’autre choix que de prendre la situation en main. En effet, je suis le seul citoyen de ce village qui a fait des études. En plus je suis journaliste, je me devais donc de dénoncer ses abus. Surtout que je ne suis pas dupe, d’autres villages doivent connaitre le même sort. 

Je me suis d’abord rendu dans mon village pour rencontrer ma famille et tiré au clair cette affaire. Il s’est avéré que les faits se sont déroulés comme dit précédemment. Je retournais à Pita et a cherché à joindre le préfet de Dalaba pour lui demander s’il avait la connaissance de cette situation du secteur de Sinthiourou qui relève de sa circonscription administrative.

Le préfet dit qu’il va s’en informer, qu’il va appeler le sous-préfet de Mombeya pour en savoir d’avantage. Le préfet m’avait promis de me faire un retour quand il en sera informé. Effectivement, il avait bien appelé le sous-préfet de Mombeya pour lui demander. L’affaire refaisant surface, les pressions sont montés d’un cran avant de fuser de partout.

C’est a cause de cette situation que mon père fut destitué de son poste de chef secteur du village (éthiquement, dois-je m’en vouloir ?) tandis qu’aujourd’hui les mêmes personnes continuent de menacer ma famille.

A cela s’ajoute, l’insécurité des habitants de ce village. La pression sociale qui s’y diffuse. Les villageois n’ont pas envi que leur réputation soit salie, ils n’ont pas envi que le sous-préfet vienne proférer ces menaces… Mais que faire lorsque ces voleurs de bétail prolifèrent ? Et que faire lorsque les autorités raquettent les victimes de leur compassentation ?

Vous pouvez constater que la situation ne change pas. Comme l’a écrit le prix Nobel de la littérature Wolé Soyinka: « L’homme meurt en tous ceux qui se taisent devant la tyrannie ».

Pour ma part, j’estime que nous nous battrons pour la liberté et que nous dénoncerons toujours les violations des droits humains, l’insécurité des personnes et de leurs biens pour donner un avenir à notre pays, la Guinée Conakry.

PAR L’ Oeil de la maison des journalistes

Viol Collectif présumé à Siguiri sur dame ”X” : voici le Communiqué de la DIRPA

La Direction de l’Information et des relations publiques des Armées (DIRPA) a servi de cadre à une rencontre informelle entre un collectif d’activistes féminins des droits de l’homme conduite par Moussa Yero Bah et des cadres du ministère de la Défense nationale. Un seul point à l’ordre du jour : l’affaire dit de « présumé viol collectif à Siguiri ».

Au cours des échanges, le DIRPA a indiqué que le ministère de la Défense ne fera pas d’obstruction à la justice et souhaite ardemment que la vérité, toute la vérité, soit connue dans cette affaire car il s’agit de l’image et de l’honneur de l’armée guinéenne. Aladji Cellou a souligné que compte tenu de la délicatesse et de la complexité du dossier, il revient à la justice et à elle seule de faire son travail tout en précisant que le temps de la justice n’est pas celui de l’opinion. Sans rentrer dans les détails de la procédure en cours, le directeur de la DIRPA a informé ses interlocutrices de certaines avancées dans le traitement de l’affaire.

Très satisfaites de la rencontre, les représentantes des activistes impliquées dans le dossier ont promis dorénavant de tenir compte, dans leur plaidoyer, des informations recueillies auprès du ministère de la Défense nationale. Elles ont indiqué travailler pour rehausser l’image de la Guinée, sérieusement malmenée par un passé pas toujours reluisant.

Communiqué de la DIRPA

Siguiri: Le Président Alpha Condé reçu en fanfare

Siguiri, 24 novembre 2019 – A l’image de Kankan, les populations de
la Préfecture de Siguiri ont réservé un accueil chaleureux au Président
de la République, le Pr. Alpha Condé, ce dimanche 24 novembre
2019. La visite du Chef de l’Etat dans le Bouré vise à échanger avec
les populations à la base sur les projets de développement engagés par
le gouvernement et sur la question de la Nouvelle Constitution qui fait
actuellement débat. Une initiative que les populations ont vivement
appréciée à travers une forte mobilisation marquée par des chants, des
danses et des slogans allant dans le sens de soutien aux projets du
Président Alpha Condé.

C’est pourquoi, dès l’arrivée du Chef de l’Etat à l’aéroport de Siguiri à
9 heures 22 minutes, les populations de cette localité n’ont pas tardé à
l’ovationner à travers des slogans du genre « Vive le Président de la
République ! Vive la nouvelle constitution ! »

De l’aéroport à la place des martyrs, la population en liesse a pris
d’assaut le cortège qui a eu du mal à progresser. A la place des
martyrs qui refusait du monde, le Chef de l’Etat et sa suite ont
difficilement accédé à la loge officielle. Devant cette marée humaine,
le maire de la Commune urbaine de Siguiri, Elhadj Sékou Koumba
Magassouba, a déclaré que l’expression « Guinea is back » est loin
d’être un simple slogan dans sa Commune, mais plutôt une réalité à
travers la réalisation des projets porteurs d’espoir. Au nombre de ces
projets, le maire de la Commune urbaine de Siguiri a cité la dotation
des paysans en intrants agricoles, la suppression de l’impôt de
capitation, l’organisation de la fête tournante de l’indépendance qui a
permis de doter les localités d’infrastructures modernes.

Au regard de ces actes positifs, le premier responsable de la Commune
urbaine de Siguiri a affirmé que les populations soutiennent les projets
de  société du Chef de l’Etat et celui de Nouvelle Constitution. Un
message que les populations de Siguiri ont soutenu par un tonnerre
d’applaudissements.

S’exprimant en langue du terroir pour mieux se faire comprendre, le
Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a salué la forte
mobilisation des populations de Siguiri. Pour le Chef de l’Etat, cette
mobilisation prouve que seul le peuple a raison et la dernière décision
lui appartient. Aussi, le Président de la République a-t-il invité avec
insistance les populations de cette localité à se faire recenser pour les
prochaines consultations électorales. Car d’après lui « quelle que soit
la mobilisation des militants, s’ils ne sont pas recensés, cela ne sert à
rien ».

Après ce meeting géant, le Président  Alpha Condé a inauguré le
centre informatique de la maison des jeunes de Siguiri. Ledit centre
doté de d’ordinateurs modernes et tous connectés à Internet, est un
don du Chef de l’Etat pour la formation de la jeunesse du Bouré. Pour
qu’il fonctionne permanemment, ce centre est alimenté d’un panneau
solaire.

Le Président Alpha Condé a bouclé sa visite à Siguiri par
l’inauguration des 33 Km de la route Siguiri-Kintinian financée par le
gouvernement.

Le Bureau de Presse de la Présidence

Macenta: Accueil triomphale du Ministre de la justice

Le ministre de la justice était mardi 26 mars 2019 à Macenta. Maitre Cheick Sacko est aller s’imprégner du fonctionnement de l’appareil judiciaire de l’État dans la localité. Il était compagne de l’honorable Pasteur Pepe Toupou, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Macenta.

C’est le palais de justice de la préfecture qui a abrité la rencontre.
C’est à la rentrée de Macenta, précisément à l’arc de triomphe, que la délégation conduite par Maitre Cheick Sacko à été accueillie par les autorités administratives préfectorales. Arrivée au palais de justice de la préfecture, le représentant du maire Mohamed Diakité a, dans son discours de bienvenue, souhaité à l’hôte, un agréable séjour à Macenta.

Cette visite du ministre d’État, ministre de la justice garde des sceaux Maitre Cheick SACKO, s’inscrit dans le cadre de la reforme des services du pouvoir judiciaire. Et l’ un des volets de ce programme c’est la construction à l’intérieur du pays des tribunaux de premières instances et des justices de paix..

L’indépendance de l’appareil judiciaire de l’État de l’administration publique à Macenta est une réalité. Cette indépendance de la justice est selon le député honorable Pépé Toupou le fruit de la parfaite collaboration entre les autorités de la préfecture et les populations.

Le Ministre de la justice et sa suite ont passé la nuit à Macenta dans le pays Toma, avant de rallier ce mercredi la préfecture de N’Zérékoré pour la suite de la mission.

Bouba DIALLO

Journées de l’élevage à Labé: Les ambitions du Président Alpha Condé pour le secteur

Labé, le 24 juin 2018 – Sur initiative du Président de la République, les journées de l’élevage se poursuivent au Centre de formation professionnelle de Labé ce dimanche, 24 juin 2018. C’est le Chef de l’Etat qui a présidé cette cérémonie qui vise principalement à moderniser ce secteur qui occupe une place de choix dans les politiques et stratégies nationales de développement.

La rencontre a mobilisé les acteurs intervenant dans le secteur de l’élevage des 4 Régions naturelles du pays et les partenaires. On notait  aussi la présence des  membres du corps diplomatique, les représentants des institutions internationales et ceux du gouvernement.

A l’entame de cette cérémonie, le Président Alpha Condé a visité les stands d’exposition des produits d’élevage qu’il a vivement appréciés.

Un poème dédié à la paix et à l’unité nationale a été présenté par Zeïnab Koumanthio Diallo, poète  de son état.

Le ministre de l’Elevage, Roger Patrick Milimono, dira que l’élevage est un secteur de croissance et contribue à la sécurité alimentaire. Aussi dira-t-il que l’organisation de ces journées qui sont une première en Guinée exprime la volonté du Président de la République de faire de ce secteur une de ses priorités.

Pour cela, le ministre de l’Elevage a indiqué que cette rencontre sera mise à profit pour instaurer un dialogue entre les acteurs en vue d’impulser ce secteur.

Tout en exprimant sa reconnaissance au Chef de l’Etat pour l’organisation de ces journées, le ministre Patrick Millimono a rassuré que son département mettra en application les recommandations issues de ce rendez-vous.

Au nom du Système des Nations Unies, le Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Mohamed Hama Garba, a fait savoir que l’élevage est un secteur générateur de revenus à travers l’exportation de ses produits.

Dans ce sens, le diplomate onusien a précisé que le Système des Nations Unies appuie la Guinée dans le sens de l’amélioration de la sécurité alimentaire  et le traitement des animaux.

Il a réitéré l’engagement du Système des Nations Unies à accompagner la Guinée dans son programme de développement.

La représentante des éleveurs, Mariama Manè, a sollicité entre autres le renforcement du système d’identification des animaux et la lutte contre le vol de bétail, l’amélioration des espèces pastorales, la relance des activités pastorales à Boké et Boffa, la construction de mini-laiteries, la modernisation et l’équipement de la filière avicole, l’amélioration de la capacité de production de la volaille.

Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a signalé que certaines doléances posées par les éleveurs sont déjà satisfaites à travers les stands d’exposition visités.

Poursuivant, le Chef de l’Etat a indiqué que la Guinée est en mesure de développer l’élevage à l’image du Brésil et de l’Argentine et le gouvernement prend l’engagement de faire le nécessaire pour les éleveurs. Il a regretté le fait que la Guinée continue d’importer du lait à coûts de milliards alors que le pays a des potentialités qu’il suffirait de développer.

Le Président Alpha Condé a ensuite étalé un programme de modernisation de l’élevage, qui va de la production d’aliments de bétail, à l’insémination en passant par le parcage des animaux, tout en assurant aux animaux une alimentation conséquente en vue d’améliorer leurs performances de production.

Le Président de la République a également annoncé l’appui en faveur des éleveurs de prêts de la Banque d’investissements et la MUFFA (Mutuelle financière des femmes d’Afrique) pour les femmes pratiquant l’élevage. Il a exprimé son engagement à développer l’agriculture pour soutenir davantage le secteur de l’élevage. Il a également annoncé l’amélioration de la filière lait, de la professionnalisation du secteur de production et de transformation de la viande.

Au regard de tous ces projets d’accompagnement, le Chef de l’Etat a invité les éleveurs à signer un pacte avec le gouvernement pour qu’ils développent ensemble ce secteur au profit de tous les Guinéens.

Le Bureau de Presse de la Présidence

Labé: Un accueil chaleureux réservé au Président Alpha Condé

Labé, 23 juin 2018 – Comme prévu, le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, est arrivé à Labé ce samedi 23 juin 2018 pour lancer les journées nationales de l’élevage qui se tiennent du 23 au 24 juin.

Cette journée, qui est l’initiative présidentielle pour le développement économique durable, vise à moderniser l’élevage. On notait la présence des membres du corps diplomatique, les représentants des institutions internationales et ceux du gouvernement.

Dés son arrivée à Labé, où les populations lui ont réservé  un accueil chaleureux, le Président de la République a successivement inauguré le Centre d’appui à l’autopromotion féminine (CAAF) financé par le Budget national à hauteur de 9 milliards de francs guinéens, le Centre de traitement des épidémies qui est un financement de la  Banque Africaine de Développement pour plus de 6 milliards de nos francs.

De là, le Président Alpha Condé s’est rendu au stade préfectoral de Labé où les populations étaient fortement mobilisées pour signifier leurs reconnaissances pour les actes posés dans leur localité. Le tout soutenu par la prestation des artistes qui ont émerveillé le public.

Le Gouverneur de la région administrative de Labé, Sadou Kéita, a exprimé toute la reconnaissance des populations de la cité de Karamo Alpha Mo Labé au Chef de l’Etat pour les actions réalisées  dans cette région. Des actions qui selon lui, se traduisent par la réhabilitation de tous les forages, la construction en cours du barrage Koukoutamba, la mise en place de la Mutuelle financière des femmes d’Afrique et les construction d’autres infrastructures sociales de base.

Le Gouverneur de la région de Labé dira que l’élevage est un secteur fondamental pour le Foutah où évoluent plus de 200 groupements.

Cependant, Sadou Kéita a attiré l’attention du Président de la République sur le fait que les boeufs sont confrontés aux problèmes sanitaires, alimentaires et d’encadrement.

Il a rassuré le Président de la République de l’engagement des populations de Labé à l’accompagner dans son programme de développement avant de préciser que la paix règne actuellement dans cette région.

Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a rappelé que notre pays a raté les première, deuxième et troisième Révolutions industrielles à cause  de l’esclavage, la colonisation, etc. Pour lui, aujourd’hui, la bataille principale est de gagner la quatrième Révolution industrielle qui permettra à la Guinée de rattraper les pays développés et sortir les populations de la pauvreté. Et pour atteindre cet objectif, il interpelle les populations à changer de comportement pour faire face aux défis du développement.

Pour le Président de la République, l’élevage sera de l’or pour le Foutah si les populations acceptent d’accompagner le gouvernement dans les révolutions qui sont l’insémination artificielle, l’alimentation du bétail et leur parcage. D’autres révolutions évoquées par le Chef de l’Etat sont l’élevage des poulets et la pisciculture.

Dans cette démarche, le Président Alpha Condé a exprimé tout son soutien aux jeunes et aux femmes à travers la création d’activités créatrices de revenus afin de les rendre plus autonomes.

Il a enfin invité les sages à oeuvrer dans la sensibilisation des jeunes pour que ce que l’avenir réserve à la Guinée se réalise.

De là le Président de la République a inauguré la MUFFA (Mutuelle financière des femmes d’Afrique) de Labé avant de se rendre à Pita où il a procédé à l’inauguration de la MUFFA et le CAAF de cette Préfecture dans une ambiance indescriptible.

Le Bureau de Presse de la Présidence

Dinguiraye: Des actions de développement réalisées par le district Fello-Moundjourou!

Fello-Moundjourou, un district de la sous-préfecture de Banora dans la préfecture de Dinguiraye, qui connait d’intenses activités d’exploitation artisanale de l’Or, est confronté à de gros problèmes de développement socioéconomique dus, entre autres, à son enclavement, à son environnement et à ses problèmes scolaires, rapporte l’AGP.

Il fait feu de tout bois pour s’en sortir et répondre aux attentes de ses communautés. C’est ainsi que pendant la période 2017-2018, à l’aide des petites recettes issues de l’exploitation artisanale de l’Or, le district a réalisé nombre d’actions.

Il s’agit d’un logement pour le maitre d’école, d’un hangar abritant un des quatre (04) groupes pédagogiques que compte l’Ecole primaire de trois (03) classes, l’achat de 80 tables bancs, la prise en charge des 04 enseignants communautaires de l’Ecole, à hauteur de 28 millions de francs guinéens, au titre de l’année scolaire 2017-2018.

Egalement, la construction de 06 ponts en bois sur des gros cours d’eau (Bouka, Nètèmafara, Koko, Ballasako, Diarako et Mafendaga, désenclavant à l’interne, les villages de Téllirè, Gombo, Bouka, Hansanguèrè et Boubèrè, auparavant inaccessibles en hivernage. A l’externe, la sous-préfecture de Diatifèrè devient accessible à travers les villages Boubèrè, Konsolon, Nafadji et Siguirini par Tomba.

Les parcours sont devenus bien moins longs pour les piétons, cyclistes et motocyclistes, mais les gros véhicules n’y trouvent pas encore leur compte.

Au-delà de ce début de progrès, il reste gros à faire, quand on sait que la zone continue d’être éprouvée par l’exploitation artisanale de l’Or à grande échelle, et que le district ne dispose que de deux (02) forages d’eau (puits améliorés), dont un pour environ 700 habitants à Fello-Moundjourou», a confié le chef de district, El hadj Amadou Diallo.

PAR AGP

Guinée: La grève des greffiers paralyse les activités au TPI de Kindia

Ce lundi, 11 juin 2018 est le 4ème jour de la grève des greffiers et les activités restent paralysées au Tribunal de Première Instance (TPI) de Kindia, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Les greffiers ont boudé toutes activités au TPI. Les audiences sont suspendues, la délivrance de certains papiers par les greffiers, arrêtée. Ici, les portes et fenêtres du Bureau du greffier en chef sont fermées, a-t-on observé.

Devant le TPI de Kindia, ce lundi, on peut compter au bout des doigts les citoyens qui sont venus pour résoudre leurs problèmes.

Ce citoyen rencontré, qui a requis l’anonymat, explique son calvaire : «Je suis là depuis le matin. Moi, je veux juste avoir un Jugement supplétif, mais je ne peux pas l’avoir, j’apprends que les greffiers sont en grève. Je dois l’accompagner avec certains dossiers pour un dépôt quelque part, mais je suis bloqué», s’est-il lamenté.

Tanoundi Bangoura d’une soixantaine d’années, du district de Tembaya, explique à son tour : «Moi, je suis là pour un problème de plantation. Le jugement avait démarré, on nous a dit d’arrêter toutes activités dans la plantation. Et c’est la période des cultures, c’est le moment de planter. Nous ne savons pas quoi faire, vraiment».

Le procureur du TPI de Kindia, Ahmadou Diallo n’a pas voulu commenté. Il a juste affirmé, que «les greffiers sont en grève. Ils réclament une amélioration de leur condition».

Du coté des greffiers, toutes nos tentatives de les joindre sont restés vaines.

En tout cas, pour le moment les citoyens sont impatients pour un dénouement de la crise.

PAR AGP

Nos régions: Les communautés de Kintinian pleurent la disparition de leurs rivières !

Pendant que les communautés riveraines des mines de Ruski Aumini (RUSAL) à Kindia applaudissent le retour de leur couvert végétal, celles de Kintinian (préfecture de Siguiri) pleurent la disparition de leurs rivières à côté de l’exploitation minière de la Société Aurifère de Guinée (SAG).

Dans les deux cas c’est un débat qui tourne autour de la réhabilitation de l’environnement dégradé par les exploitations minières.

Malgré l’obligation du Code minier guinéen sur les entreprises exerçant des activités causant des impacts sur l’environnement, des excavations minières déjà exploitées sont encore ouvertes dans plusieurs zones minières du pays.

L’article 144 aliéna 1 du Code minier guinéen révisé en 2013 stipule :

“Tout titulaire d’un permis d’exploitation de mine, de carrière ou d’une concession minière est ténu d’ouvrir et d’alimenter, en concordance avec son plan de gestion environnementale et sociale, un compte fiduciaire de réhabilitation de l’environnement afin de garantir la réhabilitation et la fermeture de son site d’exploitation”.

C’est une loi qui, d’après certaines communautés riveraines, n’est pas respectée dans certaines localités minières de la Guinée, notamment à Kintinian, une sous-préfecture de Siguiri au Nord-est du pays, où est installée la société Anglogold ashanti de Guinée (SAG), une filiale du sud africain Anglogold Ashanti.

Les activités de Kintinian sont plus dégradantes que restaurants

La course à la conquête de l’Or a fini par détruire le couvert végétal de l’environnement à Kintinian.

Selon Sékou 2 Diallo, ingénieur Eaux et Forêts basé dans la localité, les activités menées par la SAG et même par les communautés dans la recherche de l’or, sont plus dégradantes que restaurants.

«Tout le monde court vers les mines, la zone de Bouré est devenue aride par les conséquences de l’utilisation des pompes électriques par la SAG. Ces pompes descendent à des dizaines de mètres en profondeur jusqu’au niveau des nappes phréatiques pour pomper l’eau. Ces pompes aspirent complètement l’eau du sol, créent même parfois des affaissements.

L’eau est l’une des matières principales dans l’extraction de l’or, sans laquelle la pierre ne sera pas extraite», explique Sékou 2 Diallo.

“Siguiri est signalé, depuis des années, être la porte d’entrée du désert en Guinée”, rappelle cet ingénieur des Eaux et Forêts.

Plus de terres cultivables dans le Bouré

C’est dans l’exploitation artisanale de l’or que la jeunesse de Bouré gaspille davantage son énergie. La population étrangères, notamment burkinabè, ghanéens, maliens, soudanais, sierra léonais, ivoiriens et locale rivalisent dans la destruction des cours d’eau dans leur processus d’extraction de l’or. Des centaines de groupes électrogènes (motopompes) branchés dans la rivière ronronnent à vous casser le tympan, ainsi que les engins industriels de la SAG.

Les concasseurs craquent les minerais les plus résistants et les tapis séquestrent l’or coulé dans une boue rouge avide d’eau de rivière.

Le doyen de Kintinian Issiaga Camara témoigne, que dans les 31 villages qui composent le Bouré, aucun n’a actuellement une terre cultivable, de Fatöyah à Bouariyah jusqu’à Balatö, Kofilani, tout est détruite par l’exploitation minière.

«Autrefois, les terres qui nous servaient pour l’agriculture sont toutes occupées et détruites par les activités minières de la SAG et l’orpaillage artisanal. Aujourd’hui, même ton enfant ici, tu n’oses pas lui parler de l’agriculture non seulement il n’y a pas où cultiver, mais les jeunes aussi ne s’intéressent qu’à l’or seulement» regrette le doyen Issiaga Camara.

La pression et l’extension des activités minières tarissent les rivières et rendent les sols arides

Dans cette zone pas d’autres activités qui rivalisent l’extraction industrielle et artisanale de l’or. La localité n’a plus de couvert végétal, des rivières qui servaient autrefois les communautés ont, par endroits, taries ou disparues sous la pression des activités minières.

L’ingénieur des Eaux et Forêts, Sékou 2 Diallo affirme, que «la SAG cause trop de torts à l’environnement dans la zone de Bouré. Ici une autre activité n’est pas possible à part l’orpaillage artisanal et industriel qui a fini, aujourd’hui, par détruire toute la faune et la flore de Kintinian, et dans la zone du Bouré».

Fermée les carrières exploitées est une obligation du Code de l’Environnement sur les sociétés minières

Le Code de l’Environnement guinéen, dans son volet de restauration, oblige toutes les entreprises qui exercent des activités touchant l’environnement, de fermer les sites déjà exploités à travers le reboisement. Alors à Kintinian et dans le Bouré en général, des excavations déjà exploitées sont encore ouvertes.

Tandis qu’à Kindia, Rusal a reboisé des centaines d’hectares qu’elle avait détruites à travers l’exploitation de la Bauxite.

«Chaque année nous reboisons des centaines d’hectares et chaque hectare coûte au moins 12 milles dollars» explique le chargé des Activités de Réhabilitation Environnementale à Rusal, El hadj Algassimou Diallo. Il indique, que l’activité de restauration est pour eux et comme pour toute société minière, une obligation consacrée par le Code minier. «C’est pourquoi, au fur et à mesure que nous évoluons, nous ramenons la faune et la flore détruites par le projet.

Pourquoi des excavations exploitées de la SAG sont toujours ouvertes?

Mes tentatives pour recouper ces informations auprès de la SAG sont restées vaines. Elle a toujours demandé l’autorisation du Ministère des Mines et de la Géologie (MMG). A ce niveau également, les services censés répondre à nos préoccupations nous ont renvoyé vers le Bureau Guinéen d’Etudes et d’Evaluations Environnementales (BGEEE).

Et là, j’ai compris que les entreprises payent des taxes pour la restauration du couvert végétal qu’elles détruisent à travers leurs activités d’exploitation, mais qui doit réhabiliter- les sociétés exploitantes, l’Etat, les communautés impactées ou les ONG- ?

Comment sont d’ailleurs gérés les fonds que les sociétés payent au Fonds de Sauvegarde de l’Environnement (FSE), qui se charge de ces questions ?

Chaque société paye 3% du budget global du projet au FSE pour la restauration des zones qu’elle dégrade, et ces fonds doivent être destinés à financer les ONG pour réhabiliter les sites. Ce fonds est domicilié à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Toutes les tentatives de comprendre les orientations ou la gestion de ces fonds ont échoué au niveau du FSE, un service très fermé à la presse.

Le BGEEE, créé en 2013, est un service qui valide le plan de gestion environnemental et social des sociétés et délivre le certificat de conformité renouvelable un an (Articles 82 et 83 du Code de l’Environnement guinéen). Ceci est un passage obligé pour tout projet de développement devant entreprendre une activité touchant l’environnement en Guinée.

Son directeur général, Sidiki Condé déclare, que «l’étude d’impact environnemental et social qu’effectue le BGEEE est un outil à la décision qui vise à éviter et à minimiser les impacts environnementaux et sociaux potentiels et à rehausser la qualité globale du projet».

Fort malheureusement le constat est tout autre dans la zone de Bouré à Kintinian 

Qu’est ce qui se passe dans cette localité aurifère par excellence ? Tout semble être contre tout à cause de la course à la conquête de l’Or. C’est-à-dire, même la communauté détruit l’environnement par l’extraction artisanale de l’or.

La nature de Siguiri appauvrie à cause de ses ressources du sous-sol

Siguiri c’est le résumé démographique de la Guinée, où les opérations artisanales font du mal. Des milliers de populations étrangères vivent à Kintinian et excellent dans le crime contre la nature déjà appauvrie par le manque de reboisement.

Les activités minières tuent les espèces aquatiques à Kintinian

L’extension et la pression des activités de la SAG sur l’environnement ont détruit la faune et la flore de la zone de Bouré et même l’environnement aquatique, dénonce Sékou 2 Diallo

Des excavations ouvertes, des forêts détruites non restaurées, des rivières et mêmes des poissons morts, tués par l’effet de cyanure que la SAG utilise dans l’extraction de l’or. “Le cyanure qu’utilise la SAG tue les poissons dans les rivières. Ici tout le monde est destructeur, communautés comme société industrielle”, a dénoncé l’ingénieur Sékou 2 Diallo.

Ces décapages non restaurées encore s’étendent, aujourd’hui, sur des milliers d’hectares de superficie réutilisée par les communautés riveraines pour l’orpaillage traditionnel.

Contrairement à Kintinian, à Kindia, sur le site de Rusal, là les sites sont restaurés au fur et à mesure que la compagnie fait l’extension. Et à ce jour, les forêts, autrefois détruites, commencent bien à se former autour de cette mine.

PAR AGP