Depuis deux (02) semaines, les populations de Labé ont assisté à l’arrivée tardive des premières pluies, une saison hivernale qui s’annonce alors que la ville de Labé est, aujourd’hui, l’une des plus salles de la République de Guinée, avec pour conséquences, des risques de maladies parasitaires et hydriques, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette préfecture de la Moyenne Guinée.
«C’est vrais ce que vous venez de dire. En cette saison, beaucoup de maladies resurgissent, pas seulement à Labé, mais dans tout le pays. Cela est lié aux saletés et au mauvais comportement des citoyens», a expliqué au micro de l’AGP préfectoral, l’inspecteur régional en charge de l’Hygiène, Dr Abdoulaye Portos Diallo.
Ces maladies sont plus souvent d’ordres diarrhéiques et parasitaires. Les femmes et les enfants y sont les plus exposés. Les enfants jouent avec les eaux stagnantes et les femmes sont toujours en contact avec les eaux ménagères usées.
«S’il pleut, les ordures sont drainées vers les sources, et de l’autre côté des flaques d’eau se forment. C’est deux cas sont tous des sources de maladies pour les populations, surtout chez les enfants et les femmes.
Pour donc éviter les maladies en cette saison, les citoyens doivent entretenir leurs ménages et alentours, et éloigner les enfants des eaux stagnantes et des eaux de marigot. Ils doivent aussi traiter les eaux avant de boire, utiliser les moustiquaires.
A notre niveau, en collaboration avec les partenaires, nous donnons des médicaments de prévention que les populations doivent accepter d’utiliser, parce que certains n’acceptent pas d’utiliser les moustiquaires», à conseiller l’inspecteur régional en charge de l’Hygiène, Dr Abdoulaye Portos Diallo.
«Les populations de la Commune Urbaine (CU) de Labé sont souvent touchées par l’une ou ces maladies citées plus haut», a-t-on rappelé.
PAR AGP