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Labé : Les maladies parasitaires et diarrhéiques sont très fréquentes dans la préfecture en saison des pluies

Depuis deux (02) semaines, les populations de Labé ont assisté à l’arrivée tardive des premières pluies, une saison hivernale qui s’annonce alors que la ville de Labé est, aujourd’hui, l’une des plus salles de la République de Guinée, avec pour conséquences, des risques de maladies parasitaires et hydriques, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette préfecture de la Moyenne Guinée.

«C’est vrais ce que vous venez de dire. En cette saison, beaucoup de maladies resurgissent, pas seulement à Labé, mais dans tout le pays. Cela est lié aux saletés et au mauvais comportement des citoyens», a expliqué au micro de l’AGP préfectoral, l’inspecteur régional en charge de l’Hygiène, Dr Abdoulaye Portos Diallo.

Ces maladies sont plus souvent d’ordres diarrhéiques et parasitaires. Les femmes et les enfants y sont les plus exposés. Les enfants jouent avec les eaux stagnantes et les femmes sont toujours en contact avec les eaux ménagères usées.

«S’il pleut, les ordures sont drainées vers les sources, et de l’autre côté des flaques d’eau se forment. C’est deux cas sont tous des sources de maladies pour les populations, surtout chez les enfants et les femmes.

Pour donc éviter les maladies en cette saison, les citoyens doivent entretenir leurs ménages et alentours, et éloigner les enfants des eaux stagnantes et des eaux de marigot. Ils doivent aussi traiter les eaux avant de boire, utiliser les moustiquaires.

A notre niveau, en collaboration avec les partenaires, nous donnons des médicaments de prévention que les populations doivent accepter d’utiliser, parce que certains n’acceptent pas d’utiliser les moustiquaires», à conseiller l’inspecteur régional en charge de l’Hygiène, Dr Abdoulaye Portos Diallo.

«Les populations de la Commune Urbaine (CU) de Labé sont souvent touchées par l’une ou ces maladies citées plus haut», a-t-on rappelé.

PAR AGP

Mamou: 57 cas d’accident de la circulation enregistrés en trois mois dans la Commune Urbaine

De janvier à mars 2018, près d’une soixantaine d’accidents de la circulation faisant deux (02) morts et plusieurs blessés, dont certains grièvement, a été recensée dans la Commune Urbaine (CU) par la Police routière de Mamou, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Dans un rapport de 03 pages intitulé “Statistique des accidents de la circulation routière”, transmis à la presse locale, l’officier de Constat au Commissariat Central de Police de Mamou, commandant Moise Haba révèle, que du 1er janvier au 31 mars 2018, la CU a enregistré 57 cas d’accident sur ses axes routiers.

«Il y a eu 02 morts (tous des hommes), 60 blessés, dont 39 grièvement. Parmi les blessés graves ont dénombre 10 femmes. Pour le seul mois de janvier, 20 blessés, dont 16 grièvement, ont été enregistré dans 20 cas d’accident», indique-t-on dans ce rapport.

Il ressort aussi de ce rapport que ces accidents ont engendrés 77 cas de dégât matériel (10 camions, 22 voitures, 44 motos et 01 vélo), dont 49 jugés importants (05camions, 16 voitures, 27 motos et 01 vélo).

L’excès de vitesse, le manque de maîtrise de la conduite, l’état d’ébriété, la surcharge, le dépassement en 3ème position, le changement de direction sans précaution et le manque de distance de sécurité sont, entre autres, infractions relevées par la Police routière au cours de ces accidents.

PAR AGP

Guinée: heurts lors du passage d’un mariage à la frontière avec le Mali

C’est un week-end agité, qu’ont vécu les populations de Kourémalé, une localité frontalière entre la Guinée et le Mali. Une fête de mariage a dégénéré, d’abord en un face à face avec les forces de l’ordre, avant des jets de pierre et une soudaine montée de violence qui ont fait au moins un mort et des dizaines de personnes blessées.

A l’origine, un cortège de mariés maliens drainant, derrière, une importante foule – un mini carnaval, en quelque sorte – qui voulait déborder en territoire guinéen. Les forces de sécurité guinéennes se sont opposées et ont proposé aux carnavaliers un autre itinéraire, plus sécurisé. Cela n’a pas été du goût des Maliens et la tension est montée d’un cran entre les deux parties.

Des jets de pierre ont alors commencé à pleuvoir sur les forces guinéennes ce qui amena des curieux d’en face à répliquer. La bagarrequ’en est suivie a fait un bilan entre deux et quatre morts, selon un bilan contradictoire, une soixantaine de blessés ainsi que d’importants dégâts matériels dont des boutiques et cafés vandalisés et incendiés et des véhicules calcinés des deux côtés de la frontière.

Une source médicale, contactée sur place, a expliqué que la plupart des blessés l’ont été par les jets de pierre mais aussi par balles de fusil de chasse et d’armes blanches.

Le préfet de Siguiri et le gouverneur de la région de Kankan, en Guinée, se sont rendus sur les lieux et le calme « serait revenu », explique une source sécuritaire qui a annoncé un déploiement massif des forces de défense et de sécurité, tant du côté guinéen que malien.

PAR RFI

Magasins fermés, chantiers arrêtés et ouvriers en chômage, conséquences d’une pénurie de Ciment à Mamou

Les citoyens de la Commune Urbaine de Mamou et ses environs vivent depuis une semaine, une pénurie de ciment, qui a provoqué une flambée généralisée et incontrôlée du prix du sac à 76.000 GNF au lieu de 61.000 GNF auparavant, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Les conséquences de cette pénurie sont l’arrêt des chantiers de construction et la surfacturation du prix du sac, si on en trouve.

Rencontré pour connaître les raisons de cette crise, les revendeurs de ciment restent divisés sur la cause principale de la rupture. Les uns parlent de manque de matières premières et d’emballages.

Selon les premiers, 03 sur les 04 usines de ciment que compte la Guinée, la seule qui produit n’arrive pas à couvrir les besoins de la demande. Et les autres disent, que toutes les usines travaillent, mais que ce sont les chantiers qui sont devenus plus nombreux à travers pays.

Deux informations qui laissent les citoyens dans le suspens.

Avant l’arrivé du premier camion de ciment à Mamou,ville située à 270 Km de Conakry, les demandeurs devront garder leur mal en patience ou acheter sur le marché noir à 76.000GNF, soit une différence de 15.000 GNF.

PAR AGP

Boké: La chaleur sévit, les robinets et rivières à sec

Il y a des semaines que la canicule sévit dans la préfecture de Boké, où des robinets et rivières sont à sec, plongeant ainsi les femmes dans la recherche quotidienne d’eau potable, devenue ces derniers temps, une denrée très rare à obtenir, même pour la simple consommation, a constaté.

Dans les quartiers, des robinets et certains puits n’offrent que du vent et de la boue à leurs propriétaires en lamentations constantes. Pendant ce temps, des agents de la Société des Eaux de Guinée (SEG) évoquent des pannes techniques sur leur réseau.

A la tombée des nuits, des longues files d’attente se forment chaque jour que Dieu fait chez les propriétaires de forages d’eau. La Résidence administrative du gouverneur de Région Administrative (RA) de Boké, Général de Brigade Siba Séverin Loholamou en est une illustration.

Dans la commune urbaine (CU) de Boké, chef-lieu de la préfecture, il est aisé de rencontrer, même à des heures tardives, des jeunes et femmes munis de bidons de 10 à 20 litres, à recherche d’eau potable.

Pour laver les linges, les nécessiteux se rendent soit à Batafong, Köfia, Kadiguira ou au marigot Pont de fer, à bord d’assèchement très avancé.

Pendant la journée, les vents secs sont régulièrement accompagnés de la chaleur excessive et torride. Il arrive souvent que le T-shirt d’un piéton dégage l’odeur d’un tissu enflammé ou sous un fer à repasser.

Une situation qui inquiète bon nombre de citoyens, qui reprochent l’exploitation minière comme l’une des causes principales de la chaleur châtiant l’ensemble de la population de Boké.

PAR AGP

Labé : Un lycéen de 19 ans meurt noyé dans les eaux des chutes de la Saala

Le corps sans vie du jeune Ibrahima Nour Diallo, 19 ans, élève en Terminale au Groupe scolaire Bhoundou Gandal de la Commune Urbaine (CU) de Labé, a été retrouvé, mercredi, 25 avril, aux environs de 07 heures le matin, dans les eaux de la Saala, chutes touristiques relevant de la Commune Rurale (CR) de Diari, à 30 Km à l’Ouest du chef-lieu de la préfecture de Labé, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Le jeune avait disparu, dimanche soir, 22 avril 2018, alors qu’il se baignait dans ces eaux.

Pour le maire sortant de la CR de Diari, El hadj Thierno Saliou Diouldé Diallo, c’est le 9ème cas de noyade enregistré dans ces eaux, ces derniers temps.

Selon certaines informations, le défunt Ibrahima Nour Diallo et ses amis qui se baignaient dans les eaux de la Saala, étaient descendus en profondeur, dans «le couloir du paradis», la partie la plus dangereuse de la cascade.

«Quiconque doit aller là-bas, c’est le gérant du site qui doit toujours orienter les gens, parce que je connais effectivement le lieu où il a plongé. Je ne sais comment le jeune a-t-il pu se noyer et faire des jours sans qu’on ne le retrouve», a déploré le directeur régional du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat, Fodé Ismaëla Camara.

Il a fallu plusieurs jours de recherches actives, appuyées par des sacrifices pour que le corps du jeune Ibrahima Nour Diallo remonte à la surface de l’eau, où il a flotté pendant plusieurs heures, à l’attente des autorités compétentes et les plongeurs de l’Unité Régionale des Sapeurs-Pompiers de Labé avant d’être repêché.

Il a été inhumé aux abords des chutes de la Saala, en présence de ses parents, amis et connaissances massivement venus de la CU de Labé.

Par ailleurs, le directeur régional du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat de Labé, Fodé Ismaël Camara a promis, de prendre des dispositions urgentes pour réduire les risques d’accidents sur les chutes de la Saala. Des dispositions allant de l’implantation de panneaux de signalisation de sens interdits et l’interdiction formelle d’accès pour les mineurs.

PAR AGP

Fin à Mamou De l’atelier sur l’assistance sociale et la réintégration des migrants en Guinée

L’atelier de formation sur l’assistance sociale et la réintégration des migrants en République de Guinée, qui a débuté mardi, 24 avril a pris fin jeudi, 26 avril 2018, à l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts, dans la préfecture de Mamou, chef-lieu de Région Administratif, rapporte le correspondant de l’AGP à Koubia.

Pendant 03 jours, les acteurs de la Société Civile (SC), les assistants sociaux et les directeurs de Micros Réalisations (MR) ont échangé sur la Politique Nationale de la Protection Sociale (PNPS) et sur l’assistance psychosociale pour les migrants.

Organisée par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance (MASPFE), l’atelier a regroupé 32 participants venus des préfectures des RA de Labé et Mamou. Ces derniers ont été outillés sur les thèmes, «Mécanismes de protection sociale», «Les enjeux de la protection sociale de l’assistance psychosociale», «L’identification des symptômes de la souffrance psycho traumatiques chez les migrants».

Les facilitateurs, François Kondiano de l’OIM et Alsény Soumah du MASPFE ont, à la fin de chaque module, renvoyé les participants aux travaux de groupe, à l’étude de cas, aux techniques de l’entretien psychosocial et la prise en charge des migrants surtout vulnérables.

Dans l’après-midi, après lecture, amendement et adoption du Rapport synthèse par les participants, un Certificat de participation a sanctionné cette formation sur la PNPS et l’assistance psychosociale pour les migrants guinéens de retour.

PAR AGP

Labé : La faiblesse de la tension de l’électricité cause la frustration chez des populations du quartier Pounthioun

Il y a prés de deux mois depuis que le transformateur électrique d’un secteur du quartier Pounthioun, situé à la rentrée de la Commune Urbaine (CU) de Labé, a lâché provoquant une baisse de tension, d’où la frustration au sein de la population de ce quartier, rapporte le correspondant de l’AGP dans la préfecture.

Suite donc à plusieurs jours de revendication, le service local de la société Electricité de Guinée (EDG) avait, dans un premier temps, procédé à l’installation d’un transformateur de faible puissance (100 KVA). Ce dernier matériel n’a rien servi à l’éclairage public. Source de frustration chez la population du secteur.

«Nous avions rencontré à plusieurs reprises le directeur de EDG pour notre transfo. C e dernier nous a confié qu’il a fait un rapport et l’a fait remonter à Conakry. Mais, nous avons constaté que le transport du transformateur faisait défaut. C’est pourquoi, nous avons décidé d’assurer le transport du transfo. Mais malgré, rien n’a bougé», a expliqué Mamadou Djouldé Diallo, boutiquier, avant de menacer : «Si ça continu comme ça, nous allons manifester pour réclamer notre droit».

Après les menaces, EDG a branché ce secteur à un autre transformateur. Un acte qui frustre les habitants qui ont acheté ce dernier transformateur, à cause de la chute de la tension de leur courant électrique.

«Depuis le 05 mars dernier, vers 14h TU, le transformateur du quartier Pounthioun est tombé en panne. Actuellement, le courant est très faible parce que tout est connecté à Conakry, et la quantité de l’eau au barrage de Kinkon est très petite.

Donc, comme l’obscurité a perduré, nous avons connecté le secteur à un autre transformateur à côté. Nous demandons aux populations de tous les secteurs de Pounthioun de garder leur mal en patience, parce qu’EDG cherche tous les moyens pour avoir un autre transformateur de bonne capacité», tente de rassurer le charge de la Technique à la Direction d’EDG de Labé, Oumar Baïlo Dieng.

Présentement, les deux secteurs reçoivent un courant assez faible qui, selon les citoyens, «ne charge que les téléphones, et cela difficilement».

PAR AGP

Labé : Le manque de collaboration des citoyens déploré par les services de Sécurité de la préfecture

Face à l’insécurité galopante dans la ville de Labé, les services de Sécurité déplorent le manque de collaboration des citoyens dans la lutte contre le banditisme et le crime organisé dans la préfecture, rapporte le correspondant régional de l’AGP.

Selon le commissaire central adjoint de la Police de Labé, Mamadouba Bangoura, les services de Sécurité de la place ne peuvent pas réussir leur mission de lutte contre le banditisme et le crime organisé, sans la collaboration effective des citoyens.

«Les services de Sécurité ne sont pas des diables. Nous sommes des êtres humains comme les autres. Les citoyens doivent informer les services de Sécurité de la présence des bandits dans les quartiers. L’Etat ne peut pas mettre un agent de sécurité dans chaque maison», a déclaré l’officier de Police.

Les numéros verts mis à la disposition des citoyens de la ville de Labé par les autorités préfectorales, depuis l’année dernière, n’ont pratiquement donné aucun résultat positif escompté.

«Nous avons parfois des difficultés avec ces numéros verts. On peut nous appeler pour nous dire, par exemple, qu’il y a un problème à Dombi, en nous invitant à nous y rendre rapidement. On prend le véhicule, on vient, on trouve qu’il n’y a rien. C’est même risqué pour nous les agents de sécurité», a regretté le commissaire central adjoint.

En attendant cette franche collaboration vivement sollicitée entre services de Sécurité et citoyens, des cas de cambriolages de boutiques et magasins continuent d’être régulièrement signalés dans la ville de Labé et autour du marché central. Sans oublier la fréquence des agressions physiques, parfois mortelles, dont sont souvent victimes des conducteurs de mototaxis dans Labé et environs.

PAR AGP

Dubréka : Bientôt un projet d’autonomisation en faveur des femmes de la préfecture

Les femmes non scolarisées et déscolarisées de la préfecture de Dubréka pourraient bientôt bénéficier de formations théoriques et pratiques en art culinaire, mais aussi de cours d’alphabétisation, rapporte le correspondant de l’AGP dans cette localité située en Basse Guinée.

C’est du moins l’objectif que s’est fixé l’ONG dénommée Collaboration des Femmes Actives et Ménagères (CFAM). Cette école pour femme se trouve à Kéitaya, dans la Commune Urbaine (CU) de Dubréka. La fin de la formation sera sanctionnée de diplômées pour permettre aux bénéficiaires de trouver de l’emploi et se prendre en charge.

Cette belle initiative des femmes est cependant confrontée au problème d’appui et d’accompagnement du gouvernement et des institutions pour faciliter l’autonomisation des femmes.

C’est dans le souci d’aider les femmes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école et celles déscolarisées, à se doter d’un métier avec diplôme que l’ONG, CFAM est créée.

A l’occasion, la directrice générale de l’ONG, CFAM, Mme Lolamou Brigitte Loua a dit, que «l’autonomisation et la promotion des femmes passent nécessairement par la formation, et ceux dont elles seront capables de produire et de rendre à la nation».

A sa création, cette ONG était installée à Enco 5 dans la commune de Ratoma à Conakry, où elle a déjà formé beaucoup de femmes en cuisine africaine et internationale. Et beaucoup de ces femmes travaillent aujourd’hui à l’image de Madeleine Kolié qui, aujourd’hui dit-elle, parvient à subvenir à ses besoins et ceux de ses enfants.

En plus de la cuisine guinéenne, africaine et internationale que les femmes pourraient apprendre, il y a aussi la pâtisserie, l’hygiène et l’accueil, mais aussi des cours d’alphabétisation pour les femmes non scolarisées.

PAR AGP