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Human Rights Watch dénonce violences et répression en Guinée

L’ONG de défense des droits de l’homme dénonce un “usage excessif de la force” et appelle les autorités à enquêter.

C’est après un long travail d’enquête que l’ONG Human Rights Watch tire ses conclusions des violences post-électorales en Guinée, après le scrutin du 18 octobre dernier. L’ONG n’est pas tendre avec les autorités.

La période postélectorale a été entachée d’actes de violence et d’une répression qui ont fait au moins douze morts”, écrit-elle ce jeudi. Parmi les principaux acteurs des violences pour l’ONG : les forces de sécurité qui auraient “recouru à une force excessive“. 

Human Rights Watch revient sur l’assignation à résidence de Cellou Dalein Diallo, les coupures d’internet ou de téléphone, ou la suspension de certains médias.

Elle évoque “ un contexte de répression généralisée qui a fragilisé la crédibilité des élections” et appelle les autorités à “faire preuve de vigilance pour prévenir des abus supplémentaires“. 

Le ministre de la Sécurité se défend

L’enquête de Human Rights Watch s’appuie des des dizaines d’entretiens avec des citoyens, victimes ou témoins de violences, des personnels de santé, des journalistes, des politiques ou des membres des autorités.

Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Albert Damatang Camara, a aussi été interrogé. “Le ministre a rejeté l’allégation selon laquelle les forces de sécurité auraient tué des personnes“, rapporte Human Rights Watch. 

Albert Damatang Camara évoque des balles tirées par des fusils que ne posséderaient pas les forces de sécurité.

Des enquêtes seraient déjà en cours. Le procureur de la Cour d’appel de Conakry avait d’ailleurs évoqué 325 interpellations fin octobre.

“Mais Human Rights Watch n’a connaissance d’aucun membre des forces de sécurité parmi elles“, écrit l’ONG, qui lance un appel : “Les autorités devraient maitriser les forces de sécurité, enquêter sur les individus impliqués dans des exactions et les sanctionner, et tous les dirigeants politiques devraient demander d’urgence à leurs partisans de s’abstenir de toute violence.” 

Alpha Condé réélu : Une morosité dans la manifestation des partisans à N’Zérékoré

La cour constitutionnelle a validé ce samedi 0 7  novembre, la réélection du président Alpha Condé avec un suffrage de 2 348 815 voix soit  59,50%   contre 1 372 000 voix soit 33,49% pour son principal challenger Mamadou Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG. Après la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 18 octobre par la cour constitutionnelle validant la victoire du président sortant Alpha Condé a un 3 ème mandat, certains partisans du RPG AEC ont pris d’assaut les rues pour manifester leur joie à l’image des d’autres villes du pays.

À N’Zérékoré, Cette manifestation de joie des partisans du président Alpha Condé n’a connu d’engouement.  Au siège régional du RPG AEC situé au quartier Nienh 1, l’ambiance était très morose aucun responsable du parti n’y était présent à 14 heure et le coordinateur régional du RPG AEC  Adama Keita qui serait en déplacement.

C’est seulement au quartier Kwitèyapoulou précisément au siège du mouvement ”Alphapuissanci” où on remarquait le regroupement de certains partisans. C’est en allant vers la place des Martyrs que nous avons croisé un groupe de jeunes majoritairement enfants habillés en t-shirt jaune avec l’effigie du président Alpha Condé et les instruments rudimentaire de musique (bidons vide, bâtons,…) en train de manifester leur joie tout en scandant des propos hostiles à l’opposition au environ de 15 heures.

Pour certains observateurs, la morosité de la manifestation des partisans du RPG AEC serait dû à la decision des autorités de la ville de suspendre toutes manifestations dans la ville. Qui fait suite à la manifestation de joie des partisans de l’UFDG dès après  l’autoproclamation de M. Cellou Dalein Diallo comme vainqueur de la présidentielle du 18 octobre, où un affront setait éclaté entre les deux partisans du RPG AEC et de l’UFDG faisant au moins le pillage de plus de 3 boutiques et une moto incendiée.  Mais, Pour l’heure, la ville est toujours calme, aucun incident n’a pour le moment été signalé.


Bruno LAMAH 

PRÉSIDENTIELLE DU 18 octobre : LE COLLECTIF DES DIX CANDIDATS REJETTE LES RÉSULTATS DU SCRUTIN.

Le Collectif à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 s’est réuni le jeudi 29 octobre au siège du Parti de
l’Action Citoyenne par le Travail (PACT) à l’effet d’examiner les problèmes posés par l’organisation de cette
élection nationale.
Les discussions ont porté essentiellement sur :
1- Les conditions d’organisation du scrutin ;
2- Les résultats provisoires annoncés par la CENI ;
3- Le traitement du contentieux électoral par la Cour constitutionnelle ;
4- La visite de la mission conjointe CEDEAO-UA-NU ;
5- Les violences post-électorales.
1- Les conditions d’organisation du scrutin
Les participants ont été unanimes à reconnaitre que le scrutin a été entaché de graves irrégularités. Il a été
notamment enregistré des substitutions, des falsifications et des disparitions inexplicables de PV lors des
centralisations. En outre, les dispositions de l’article 85 du Code électoral confirmées par l’Ordonnance №
07/P/CC/2020 du 16 octobre 2020 faisant obligation à la CENI de délivrer à chaque candidat une copie lisible
du PV du bureau de vote n’ont nullement été appliquées.
2- Les résultats provisoires annoncés par la CENI
Compte tenu des graves irrégularités enregistrées avant, pendant et après le scrutin, les participants ont décidé de
rejeter catégoriquement les résultats provisoires proclamés par la CENI samedi 24 octobre au Palais du Peuple.
3- Le traitement du contentieux électoral par la Cour constitutionnelle
Les candidats ont décidé d’introduire chacun un recours à la Cour constitutionnelle. Ils lancent un appel à cette Cour constitutionnelle pour qu’elle fasse preuve de responsabilité et d’objectivité dans le traitement du
contentieux électoral.
Le Collectif invite la Cour constitutionnelle à dire le droit, rien que le droit, afin de rétablir la vérité des urnes et pour éviter de mettre en danger la paix sociale et la stabilité du pays.
4- La visite de la mission conjointe CEDEAO-UA-NU
Le Collectif a été informé du séjour en Guinée du 25 au 27 octobre d’une mission conjointe de la CEDEAO, de
l’UA et des NU à l’effet d’apaiser les tensions et de trouver des solutions à la crise post-électorale. Le Collectif
déplore le fait que cette mission n’ait rencontré que deux candidats sur les douze qui ont participé à l’élection
présidentielle.
5- Les violences post-électorales
Le Collectif condamne les violences d’où qu’elles viennent et déplore l’utilisation par les forces de défense et de
sécurité d’armes létales lors des opérations de maintien d’ordre, de même que les arrestations arbitraires visant à
museler toute opposition au pouvoir.

Le Collectif invite le gouvernement à identifier les auteurs des crimes et à les déférer devant les tribunaux Compétents conformément à la loi.
Le Collectif adresse ses condoléances à tous ceux qui ont perdu des proches et souhaite prompt rétablissement
aux blessés.

Conakry, le 30 octobre 2020.
Le Collectif DES PARTIS SIGNATAIRES
AFC,FAN, MND, NGR, PACT, PADES, RGD, RRD, UDIR, UFDG

Présidentielle en Guinée: voici la position de la France!

La France à travers son ministre des affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, a partagé les interrogations de l’Union Européenne sur la crédibilité des résultats de la présidentielle du 18 octobre 2020 en Guinée, qui donnent Alpha Condé vainqueur avec 59.47% des voix. L’ancienne métropole indique que les interrogations devront être levées de façon “transparente, dans le cadre d’un dialogue inclusif et du processus prévu par la loi”.

Lisez!

“La France a pris note de l’annonce des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle en Guinée par la Commission électorale nationale indépendante le 24 octobre. La France, qui avait déjà exprimé sa préoccupation sur le caractère non consensuel du fichier électoral, partage les interrogations exprimées par l’Union européenne sur la crédibilité des résultats qui devront être levées de façon transparente, dans le cadre d’un dialogue inclusif et du processus prévu par la loi.La France condamne fermement les violences intervenues dans le pays depuis le scrutin. Elle appelle à ce que des enquêtes indépendantes soient menées afin de rendre justice aux victimes. Elle exhorte l’ensemble des acteurs guinéens à la responsabilité et à la plus grande retenue.

La France souligne l’urgence de garantir la liberté de mouvement et d’expression de l’ensemble des acteurs politiques et l’importance de permettre l’accès sans entrave aux moyens de communication.

La France, en lien avec ses partenaires européens, encourage et soutient les initiatives qui seront entreprises par les partenaires régionaux et internationaux de la Guinée en faveur d’un dialogue entre les Parties et d’un apaisement rapide des tensions”.

Bruno LAMAH

Présidentielle en Guinée : Alpha Condé réélu avec 59,5 % des voix

Alpha Condé, qui briguait à 82 ans un troisième mandat consécutif malgré des mois de contestation meurtrière, a été réélu avec 59,49 % des voix président de la Guinée, a annoncé samedi la commission électorale. Son principal opposant, Cellou Dalein Diallo, entend contester “ce hold-up électoral” devant la justice.

Guinée : le bilan officiel des violences s’alourdit, la médiation piétine

Les affrontements qui ont éclaté au lendemain de la présidentielle ont officiellement fait 21 morts, alors que l’opposition, qui conteste la réélection d’Alpha Condé, dit « ne pas attendre grand-chose » de la médiation internationale en cours.

Le contexte demeure très tendu en Guinée autour de la réélection du président sortant, Alpha Condé, marquée par des violences et les contestations de l’opposition.

« Le gouvernement guinéen a indiqué que vingt et une personnes ont été tuées depuis lundi [19 octobre] dans les violences postélectorales, dont des agents des forces de l’ordre », a déclaré, lundi 26 octobre, le présentateur du journal du soir de la Radio-Télévision guinéenne (RTG). Les autorités avaient jusqu’à présent fait état d’une dizaine de tués, tandis que l’opposition évoque au moins vingt-sept morts.

Lors d’une conférence de presse, le gouvernement guinéen a par ailleurs fait savoir que plus de deux cent quarante personnes avaient été interpellées à travers le pays depuis huit jours. « Nous en sommes à deux cent quarante-trois cas d’interpellations pour infractions diverses. Ce ne sont pas de simples délits qu’ils commettent, mais des cas avérés de scènes criminelles savamment et préalablement programmées pour ternir l’image de marque des institutions de l’Etat », a dit le ministre de la justice, Mory Doumbouya.

« Attirer l’attention sur la répression sanglante »

L’atmosphère était tendue lundi à Conakry, la capitale, même si l’appel à manifester contre un troisième mandat d’Alpha Condé lancé par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’a été que peu ou pas suivi, de nombreux habitants disant craindre pour leur sécurité. Les émissaires de l’Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) arrivés dimanche ont poursuivi leurs efforts de médiation en rencontrant plusieurs ministres, la commission électorale et le corps diplomatique.

Ils se sont également rendus en fin de journée au domicile du chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo, qui s’est autoproclamé victorieux dès le lendemain du scrutin. Une conférence de presse de la délégation, prévue lundi soir, a été reportée à mardi matin.

« Je n’attends pas grand-chose de ces émissaires (…) qui, en réalité, se sont toujours rangés du côté d’Alpha Condé. Mais il est important de saisir toutes les opportunités pour communiquer les informations qui mettent en évidence notre victoire (…) et pour attirer l’attention sur la répression sanglante qui est en train de s’abattre sur les Guinéens », a tweeté M. Diallo peu après la rencontre. « Continuons notre mobilisation dans les rues et sur les places publiques pour exiger le respect de la vérité des urnes. PAS DE RECUL ! », a-t-il ajouté.

M. Diallo a ensuite dénoncé le « kidnapping » par les forces de l’ordre de deux vice-présidents de son parti, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Fodé Oussou Fofana et Kalemodou Yansané, au sortir de la réunion avec la mission de médiation.

La banlieue panse ses plaies

Signe des tensions toujours présentes une semaine après le scrutin, la plupart des boutiques sont restées fermées lundi le long de l’autoroute Fidel-Castro, qui mène du centre-ville à l’aéroport à travers des quartiers réputés favorables au pouvoir. Plus au nord, dans la grande banlieue, où domine l’opposition, des policiers, gendarmes et militaires étaient présents en force, comme depuis plusieurs jours, selon des correspondants de l’Agence France-Presse (AFP). Des tirs ont été notamment entendus dans des quartiers comme Cosa et Sonfonia, sans que l’on sache s’ils ont fait des morts ou des blessés.

Wanindara, l’un des fiefs de l’opposition, portait encore les stigmates des affrontements des derniers jours : carcasses de deux camions brûlés, pneus incendiés, pierres jonchant le sol et bâtiments pillés.

« Les jeunes de là-bas et ceux d’ici, c’est-à-dire entre RPG [Rassemblement du peuple de Guinée, le parti au pouvoir] et l’UFDG [opposition], ce sont les deux groupes qui s’affrontent », a expliqué à l’AFP Mohamed Saliou Camara, un habitant dont la maison a été incendiée. « La maison que vous voyez là, c’est celle de mon papa. C’est ici qu’ils ont attaqué. Ils ont commencé à faire n’importe quoi. Dans chaque chambre, tout ce dont ils avaient besoin, ils l’ont pris, tout. Après, finalement, ils ont mis le feu », a-t-il ajouté, sans préciser qui sont les responsables.

Selon Amnesty International, les forces de sécurité ont fait depuis une semaine un usage excessif de la force, tirant à balles réelles contre des manifestants. L’ONG a aussi condamné les coupures d’Internet, dont l’accès était toujours très difficile lundi selon des journalistes de l’AFP.

M. Diallo est crédité de 33,5 % des votes, selon les résultats provisoires annoncés samedi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), contre 59,5 % pour le président sortant. Le chef de l’opposition a confirmé lundi son intention d’introduire un recours contre ces résultats, entachés selon lui de fraudes massives, devant la Cour constitutionnelle, sans se bercer d’illusions.


Le Monde avec AFP

Manif du FNDC : ”dès ce lundi 26 octobre, le FNDC reprendra ses actions citoyennes et mettra tout en œuvre pour étouffer ce régime, chasser Alpha Condé et rendre le pouvoir au peuple de Guinée” Sekou Koundouno

Au lendemain de la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 18 octobre, le FNDC, a annoncé une manifestation ce lundi 26 octobre 2020 pour dit-il demander le ”départ au pouvoir” du  président Alpha Condé déclaré vainqueur de l’élection présidentielle avec près de 60% de suffrages. Une victoire dénoncée par le principal parti de  l’opposition l’UFDG qui souhaite saisi la cour constitutionnelle et appelle ses partisans à défendre leur victoire.

Pour Sékou Koundouno,  responsables des stratégies et de planification du FNDC dira << le FNDC n’accorde aucune valeur aux résultats d’une élection dont nous contestons la base légale et à l’issue de laquelle un candidat illégal aurait été désigné par sa CENI. 

La conséquence de cette phase du coup d’État constitutionnel est la radicalisation de la position du FNDC contre le troisième mandat en Guinée. Dès lors que ce vieillard s’est arrogé un troisième mandat illégal dans le sang, le FNDC a le plein droit de lui rendre la vie impossible. 

Alpha ne peut plus gouverner le pays en déhors des périmètres de son bureau de Sekhoutoureya qu’il occupe illégalement. 

Dès ce lundi 26 octobre, le FNDC reprendra ses actions citoyennes et mettra tout en œuvre pour étouffer ce régime, chasser Alpha Condé et rendre le pouvoir au peuple de Guinée. 

Nous sommes plus forts et plus déterminés que jamais. Alpha Condé va partir.>> a martelé Sékou Koundouno responsable des stratégies et planification du FNDC.

Bruno LAMAH

Violences post-électorales : plusieurs ambassades de Guinée attaquées

C’est le ministre des Affaires étrangères qui l’a annoncé ce jeudi, 22 octobre 2020. Selon Mamadi Touré, les ambassades de Guinée en Belgique, à Dakar et à New York ont été attaquées par des manifestants qui réclament la publication « des vrais résultats » de la présidentielle du 18 octobre dernier. Il dénonce « un état d’esprit qui est là et qui est extrêmement dangereux qu’il va falloir contenir ».

« Nos ambassades sont victimes d’attaques en Belgique, à New York, à Dakar ; et dans d’autres endroits, ils sont inquiétés. Comment peut-on aller s’attaquer à ceux qui sont censés vous représenter à l’étranger et censés vous protéger à l’étranger ? Je pense que c’est très grave. Il y a un état d’esprit qui est là et qui est extrêmement dangereux qu’il va falloir contenir. Il faut que les gens se ressaisissent.

Il s’agit d’une nation, ce n’est pas une guerre. On est en train de construire la démocratie dans ce pays-là, ce n’est pas avec la violence ni avec les fausses informations. C’est très sérieux ce qui est en train de passer. Les appels à la violence, c’est dangereux. Le gouvernement est obligé d’assurer la sécurité des citoyens et du territoire », a déclaré le ministre.


Bruno LAMAH

Violences post-électorales: l’UFDG appelle ses partisans à faire preuve de retenue et de responsabilité (déclaration)

Déclaration de la Direction nationale de l’UFDG : 

Suite à l’annonce de notre victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 18 octobre, nous tenons à remercier sincèrement les Guinéens qui sont sortis massivement pour exprimer leur joie tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays.

Nous voudrons cependant déplorer avec vous la mort de quatre adolescents tués par les forces de défense et de sécurité aux ordres d’Alpha Condé. Prions pour le repos de leurs âmes.
Nous vous informons que la Commission électorale du Parti a collecté plus de 70% des PV des 14.938 bureaux de vote du pays.

L’état actuel de notre dépouillement de plus de 80% indique clairement que notre victoire au premier tour est irréversible.

Bien sûr, Alpha Condé est en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats issus des urnes en sa faveur. Les administrateurs territoriaux, les forces de défense et de sécurité, les Ministres et hauts cadres de l’Administration centrale et certains Magistrats sont tous mobilisés pour réaliser cette fraude à grande échelle.

C’est ainsi qu’on a déjà enregistré, à plusieurs endroits, des substitutions ou des falsifications des PV, l’enlèvement et la disparition d’urnes, le refus de dépouillement des PV dans les bureaux de vote conformément au Code électoral, l’expulsion des BV ou des CACV de nos représentants.

Nous invitons la majorité qui a voté pour nous à afficher le comportement digne et patriotique du vainqueur en faisant preuve de retenue et de responsabilité.

Nous vous rassurons aussi que cette fois, personne ne nous volera notre victoire !

Conakry, le 20 Octobre 2020

La Direction Nationale du Parti

Election 2020 : le RPG remporte 88, 49% à Kankan.

Les opérations de centralisation des résultats des bureaux de vote de la préfecture de Kankan ont pris fin ce mardi 20 octobre 2020.

C’est le RPG Arc-en-ciel du candidat Alpha Condé, qui arrive largement en tête dans son fief traditionnel, avec 88, 49. Il est suivit par son principal opposant Cellou Dalein Diallo, qui obtient 6, 08% ; puis de Dr Ousmane Kaba du PADES, qui obtient 3,15% des voix.

Bruno LAMAH