Du vendredi 17 au vendredi 24 février 2023, la fourniture d’électricité sera interrompue ou alternée pour tous les quartiers de la ville de Nzérékoré. La direction générale de la Guinéenne d’électricité (EDG) à travers un communiqué évoque des travaux d’installation d’équipements de télécommunication.
Ci-joint le COMMUNIQUÉ
La Direction Générale de l’EDG informe son aimable clientèle que dans le Cadre de la mise en service du poste source 225/30 kilovolts de N’zérékore des opérations d’essais seront menées conjointement par les équipes de la ligne de transport TRANSCO à Yéképa (Libéria) et celle de I’EDG à N’Zérékoré (Guinée) à compter du vendredi 17 au vendredi 24 février 2023.
A cet effet, le poste d’alimentation de Yéképa au Libéria sera consigné
(coupé) pour permettre en toute sécurité de procéder aux travaux
d’installation d’équipements de télécommunication, de réglage de
protections ainsi que la construction d’une ligne aéro-souteraine 30 kilovoltes qui facilitera l’alimentation des sept (7) départs (lignes) pour la région de N’Zérékoré.
Par conséquent, EDG fera recours aux groupes thermiques pendant toute la durée des travaux et selon un programme de rotation par quartier, EDG exhorte tout un chacun à faire de l’économie d’énergie afin de permettre à tous de bénéficier de l’électricité dans les meilleures conditions possibles.
EDG Sait compter sur la bonne compréhension de tous.
Présente en Guinée, précisément dans la capitale forestière comme tête de lice du festival des arts de la forêt (FAF), l’ artiste internationale Ivoirienne Roseline Layo, a animé ce week-end une conférence de presse dans un réceptif hôtelier de la place. Roseline Layo de mère Guinéenne a rappelé son passage à N’Zérékoré pendant la rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire comme réfugiée et aussi déplorée l’état dégradant de la préfecture de Lola ou elle avait séjourné pendant cette période.
Roseline Layo à N’Zérékoré
Interrogée sur ses accointances avec la Guinée, l’artiste internationale Ivoirienne Roseline Layo qui est venue faire un concert à N’Zérékoré, se dit être fier de regagner la capitale après plusieurs années d’absence. << c’est une grande joie de me retrouver encore ici. Parce que ce n’est pas une première pour moi de venir ici. On va dire la Guinée c’est ma famille, ma maman vient d’ici. Ma maman est Guerzé (Kpèlèmou) . Donc c’est une joie pour moi d’être là. Quand je venais j’ai dit à maman, je vais à N’Zérékoré. Elle était tellement contente, a dit de saluer ses sœurs et frères de N’Zérékoré. Donc il faut dire que une partie de moi vient de la Guinée et je dois tout à ce beau pays>>, s’est réjouit l’ internationale Ivoirienne.
Roseline Layo qui s’est mariée après avoir sorti la musique ” donne moi un peu” a déploré l’état de la ville de Lola qui pour elle était une belle ville à l’époque. << Ce qui m’a beaucoup fait un peu bizarre si je me permets, c’est quand on dépassait la ville de Lola. J’ai dit à Alice mais Lola a changé dhè, je dis mais au départ quand on venait ici à Lola était trop beau. Mais Alice qu’est-ce qui s’est passé ? Il faut dire ça m’a quand-même glacé parce que faut dire en 2002 quand on fuyait la crise en Côté d’Ivoire, c’est la Guinée qui nous a hébergée toute ma famille et moi c’est-à-dire on est arrivé à Pinè, Piné-Lola, Lola-Nzerekore, après on était réfugié dans le Camp de Nona dans Laina après on est parti à Kouankan dans Macenta. On a vraiment vécu ici en Guinée Forestière. Il faut dire que la Guinée nous a vraiment accueillie me revoir ici encore aujourd’hui franchement j’aimerais avoir mes frères Dimitri, Rodolphe, Jimi, Pauline avec moi pour exprimer cette joie là. Parce que on s’est ce que la Guinée nous a apporté. On sait ce que la Guinée nous a évité en Côté d’Ivoire pendant la crise. On ne cessera jamais de benir ce pays parce que ce pays là nous a apporté beaucoup>>, a-t-elle ajouté.
Parlant sur le choix porter sur sa personne, Roseline Layo, dira que c’est l’œuvre du tout puissant Allah.<< On va dire merci à Alice qui est le commissaire du festival des arts de la forêt pour son choix qui a été porté sur moi. Je ne suis pas une artiste pétri de talent comme il y a n’a beaucoup mais si son choix c’est porté sur moi, on va dire merci à Dieu et merci à Alice. Et je pense que pour le Show, on met tout dans la main de Dieu>>, a souhaité.
A noter que depuis 3 ans, le comité d’organisation du Festival Arts de la Foret, fait venir des artistes internationaux de grands renommés pour presser dans la ville de N’Zérékoré, histoire de décentraliser les évènements de concerts à l’intérieur du pays et aussi permettre à la population d’être en contact avec ces artistes et aussi bénéficié des formations à l’endroit des jeunes de la localité.
Dans la soirée de ce dimanche 22 janvier 2023, un vent violent accompagné d’une forte pluie a décoiffé un bâtiment de 3 Salles de classe, d’une direction et d’un magasin à l’école primaire de Kpagalaye, relevant de la sous-préfecture de soulouta située à 45 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de N’Zérékoré. Selon Saa Gabriel Kolié, directeur de cette école, c’est dans les environs de 18 heures que le district de Kpagalaye, village d’origine de l’actuel Premier ministre Dr Bernard Goumou, a enregistré cette tempête. <<Hier dimanche à partir de 18 h 20, un grand vent accompagné d’une grande pluie a décoiffé un bâtiment de 3 Salles de classe, une direction et un magasin. Donc, ce matin nous sommes arrêtés dans la cour de l’école pour faire le constat et prendre des dispositions nos élèves.
Les enfants ne savent pas où aller pour étudier. Je ne suis même pas rentré d’abord dans ma direction, tout est gâté là-bas parce que le plafond est descendu, les documents des enseignants et les élèves sont mouillés. Les Gens sont à l’air libre ici. Il y a 150 élèves qui n’ont pas de bâtiments. Il y a une salle qui est seulement occupée par une partie des élèves de la 6 ème année. Donc il faut que le bâtiment soit vite réparé pour permettre aux élèves du CM2 de suivre les cours. Parce que l’État n’a pas tenu compte que à Kpagalaye, il y a un tel dégât.
À l’heure là, c’est la situation des élèves de la 6 ème année qui sont au nombre de 44 qui me préoccupe beaucoup>> a laissé entendre Saa Gabriel Kolié, directeur de l’école primaire de Kpagalaye.
A noter que le bâtiment décoiffé par le vent dans cette école a été construit depuis 1947 par les Pères blancs qui s’étaient installés à Gouécké centre en 1914.
Les femmes torse nue accompagnées des jeunes du district de Nonan, relevant de la sous préfecture de Gouécké ont marché ce vendredi 20 janvier pour exiger la libération de leurs notables dont le chef du village en détention à N’Zérékoré. Selon nos informations, c’est un jeune ressortissant de la localité qui est accusé de sorcellerie qui aurait été à la base de la mort de quatre personnes dont son jeune frère. Ce jeune aurait donc été confié au sous-préfet par les responsables du district sous la demande des populations de cette localité afin d’être expulsé du village.
À N’Zérékoré, une plainte aurait été formulée par le jeune contre les 6 notables dont le chef du village qui sont aujourd’hui en détention.
Menue des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire ‘ “Libérez nos sages”.
Les femmes et les jeunes de cette localité ont décidé de marcher de leur village jusqu’à la ville pour demander sa libération. Interrogé un des manifestants nous confie ceci “Il ya un jeune chez nous qui ne faisait que faire du mal aux gens. Il a fait quatre fois et c’était la cinquième fois. On a donc décidé qu’il quitte le village. C’est lui qui a porté plainte contre nos sages qu’ils sont venus répondre mais ils ont été arrêtés et mis en prison. Aujourd’hui nous manifestons pour demander leurs libérations. Et il faut que nos sages soient libérés.” a expliqué cette manifestante.
C’est au niveau du lycée Collège Général Lansana Conté que les manifestants ont été bloqués par les services de sécurité présents sur les lieux mais il a fallu l’intervention du préfet, le Colonel Alseny Camara qui est descendu de sa voiture pour sensibiliser les manifestants.
Après avoir donc réussi à les calmer, le préfet s’est embarqué avec quelques responsables de cette manifestation pour chercher une solution pacifique à cette affaire.
Aux dernières nouvelles, ces 6 notables dont le chef du village de NÖNA ont été libérés grâce à la médiation du préfet de N’Zérékoré Col. Alseny Camara
Un éleveur nommé M’baye, père de deux enfants, a été abattu dans son sommeil. C’était dans la nuit de samedi à dimanche 15 janvier, entre les villages de Zeinssou et Don hola, à 16 kilomètres de la province de Guéasso.
Il y avait trois bergers. Les deux sont allés recharger leurs téléphones portables. En rentrant chez lui, il découvre le cadavre de son collègue.
Selon Mamady Bamba, responsable du règlement des différends au bureau du pasteur local, il s’agit d’un meurtre planifié.
“On peut dire que ce meurtre était planifié parce que les fils du quartier se sont rencontrés dans cette direction. Notre ami a été tué dans le même village. Je ne veux pas, mais je veux que justice soit faite dans cette affaire”, explique Mamady Bamba. .
A noter que quatre suspects ont déjà été interpellés par le service de sécurité de Lola.
Mamadou Bhoye Diallo procureur de la république près le tribunal de première instance de Macenta
Le tribunal de première instance de Macenta depuis plusieurs décennies n’a pas de prison civile digne de nom. La seule qui les servait de lieu de détention a été détruite lors d’une manifestation violente des populations de cette localité. Et aujourd’hui cette préfecture n’a pas de lieu de détention. Selon le procureur près le tribunal de première instance de Macenta, les condamnés sont envoyés à la maison centrale de N’Zérékoré ou de Gueckédou. <<Souvent quand il y a condamnation surtout en matière correctionnelle les gens sont transférés soit à N’Zérékoré ou à Gueckédou. Parce que ici on n’a pas de maison d’arrêt. C’est ceux qui sont là en train d’entendre leurs jugement qu’on peut garder à la police ou à la gendarmerie>> a souligné Mamadou Bhoye Diallo procureur de la république près le tribunal de première instance de Macenta.
Le maire de la commune urbaine de Macenta, Gnènègo GUILAVOGUI
Interrogé sur ce fait, le maire de la commune urbaine de Macenta, Gnènègo GUILAVOGUI, a décrit la scène qui a conduit à la destruction de l’ancienne maison d’arrêt avant de tendre la main au gouvernement de la transition.<<Vous savez à l’époque ce sont les jeunes,la population de Macenta qui c’étaient vraiment décenée pour aller écroulés la maison d’arrêt qui était là mais aujourd’hui il faut qu’on cherche vraiment un domaine pour qu’il ait vraiment une maison civile pour pouvoir incarcéré ces bandits, les gens qui ne veulent pas respecter la loi. Nous tendons les mains vers le CNRD d’augmenter ce qu’il est en train de faire pour la préfecture de Macenta>>.
Après avoir tapé par tous les portes pour avoir gain de cause, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Macenta, lance une invite<< on a fait plusieurs démarches pour par rapport à l’obtention d’un local pour en faire la prison. Le préfet, le maire, le directeur préfectoral du patrimoine bâti, j’ai mis tout le monde en contribution parce que on était dans le cadre de la récupération des bâtiments de l’Etat on pourrait quand-même nous donner un bâtiment pour en faire une prison. Vous voyez il y a combien de bâtiments de l’Etat ici mais les gens payent la location. Mais pour préserver la paix et la sécurité au sein de Macenta les gens ne s’intéressent pas. Et je crois que on a parlé avec les autorités à tous les niveaux. Je crois que ils vont essayer de voir la situation qui est urgente pour la justice de Macenta>>, a dit le procureur.
En entendant le ministre de la justice, garde des sceaux et des droits de l’homme est interpellé.