
Le tribunal de première instance de Macenta depuis plusieurs décennies n’a pas de prison civile digne de nom. La seule qui les servait de lieu de détention a été détruite lors d’une manifestation violente des populations de cette localité. Et aujourd’hui cette préfecture n’a pas de lieu de détention. Selon le procureur près le tribunal de première instance de Macenta, les condamnés sont envoyés à la maison centrale de N’Zérékoré ou de Gueckédou. <<Souvent quand il y a condamnation surtout en matière correctionnelle les gens sont transférés soit à N’Zérékoré ou à Gueckédou. Parce que ici on n’a pas de maison d’arrêt. C’est ceux qui sont là en train d’entendre leurs jugement qu’on peut garder à la police ou à la gendarmerie>> a souligné Mamadou Bhoye Diallo procureur de la république près le tribunal de première instance de Macenta.

Interrogé sur ce fait, le maire de la commune urbaine de Macenta, Gnènègo GUILAVOGUI, a décrit la scène qui a conduit à la destruction de l’ancienne maison d’arrêt avant de tendre la main au gouvernement de la transition.<<Vous savez à l’époque ce sont les jeunes,la population de Macenta qui c’étaient vraiment décenée pour aller écroulés la maison d’arrêt qui était là mais aujourd’hui il faut qu’on cherche vraiment un domaine pour qu’il ait vraiment une maison civile pour pouvoir incarcéré ces bandits, les gens qui ne veulent pas respecter la loi. Nous tendons les mains vers le CNRD d’augmenter ce qu’il est en train de faire pour la préfecture de Macenta>>.
Après avoir tapé par tous les portes pour avoir gain de cause, le procureur de la république près le tribunal de première instance de Macenta, lance une invite<< on a fait plusieurs démarches pour par rapport à l’obtention d’un local pour en faire la prison. Le préfet, le maire, le directeur préfectoral du patrimoine bâti, j’ai mis tout le monde en contribution parce que on était dans le cadre de la récupération des bâtiments de l’Etat on pourrait quand-même nous donner un bâtiment pour en faire une prison. Vous voyez il y a combien de bâtiments de l’Etat ici mais les gens payent la location. Mais pour préserver la paix et la sécurité au sein de Macenta les gens ne s’intéressent pas. Et je crois que on a parlé avec les autorités à tous les niveaux. Je crois que ils vont essayer de voir la situation qui est urgente pour la justice de Macenta>>, a dit le procureur.
En entendant le ministre de la justice, garde des sceaux et des droits de l’homme est interpellé.
Bruno LAMAH