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La police arrête le «prophète» dont l’église aurait été construite sur des parties humaines

Le commandement de la police de l’État d’Ogun a découvert une église sous laquelle des parties humaines auraient été enterrées.

Les parties auraient été enterrées à l’entrée de l’église et à d’autres endroits dans les locaux.

Le commissaire à la police, Ahmed Ilyasu, a fait savoir ce mercredi après que des policiers ont pris d’assaut l’église pour arrêter le pasteur de l’église.

L’église, les Chérubins et les Séraphins sont situés à Itedo Isinmi le long de la route Egan, dans la région Iyana Iyesi d’Ota, dans le gouvernement local d’Ado-Odo / Ota.

Ilyasu, en défilant un prophète de l’église de 77 ans, Samuel Babatunde, aux côtés d’autres suspects, a déclaré aux journalistes que la découverte a suivi l’arrestation, samedi, d’un suspect de kidnappeur en série, Jeremiah Adeola.

Le patron de la police a révélé que M. Adeola (32) était spécialisé dans l’enlèvement d’enfants pour transmission ultérieure au prophète et avait déjà avoué.

Il a déclaré qu’un autre herboriste, Haruna Afolabi (43), était parmi les suspects.

“Le plancher de l’église a été creusé comme décrit par le premier suspect, et les parties soupçonnées fortement d’être des parties humaines ont été creusées à partir de là”, a déclaré le commissaire.

Ilyasu a déclaré que le commandement de la police mènerait une enquête médico-légale afin de déterminer plus de détails.

Le clerc arrêté, en parlant avec des journalistes, a nié l’allégation portée contre lui en disant qu’il avait enterré un cochon à l’intérieur de l’église contrairement aux allégations selon lesquelles des parties humaines étaient utilisées.

Il a dit qu’il utilisait les parties du porc pour attirer la bonne fortune à son église.

Il a dit qu’il a rencontré l’autre suspect, Adeola dans une montagne de prière à Ibadan, la capitale de l’État d’Oyo, mais n’a jamais eu de relations rituelles avec lui, affirmant qu’il (Adeola) était mentalement dérangé.

Lieu fondamental des parties humaines enterrées
Lieu fondamental des parties humaines enterrées

Cependant, contrairement à la revendication du clerc, M. Adeola a insisté sur le fait que le clerc était un client et lui a récemment payé N50 000 chacun pour les deux enfants qu’il lui a fournis.
Il a également déclaré qu’un Olaniyi, en général, l’a présenté aux affaires d’enlèvement en 2013 à Ibadan.

Recep Tayyip Erdogan à Conakry, la Guinée et la Turquie signent plusieurs accords

a Guinée et la Turquie ont signé jeudi 3 mars plusieurs accords dans divers domaines dont la défense, la santé et l’énergie, à l’occasion d’une visite à Conakry du président turc Recep Tayyip Erdogan, ont annoncé les autorités guinéennes.

M. Erdogan est arrivé jeudi matin 3 mars dans la capitale guinéenne en compagnie d’une importante délégation, ont constaté des journalistes de l’AFP. Selon le gouvernement guinéen, cette délégation comprenait plus de 230 hommes d’affaires.

Les deux pays ont signé “des conventions et accords de coopération dans les domaines de la Défense nationale, du tourisme, des mines, de l’énergie, de la santé, de l’environnement”, a-t-il indiqué, sans donner de détails sur leur contenu ou leurs coûts.

“Un mémorandum de création d’un conseil d’affaires et de partenariat entre les deux secteurs privés” a également été signé, d’après la même source, qui parle d'”accords et projets d’investissements +gagnant-gagnant+”. Pour le président Alpha Condé, cette visite du président turc est “importante tant du côté turc que guinéen”.

“La Guinée a beaucoup à apprendre de la Turquie et dans tous les domaines, mais aussi à beaucoup recevoir des opérateurs turcs”, tandis que “les “partenaires” turcs “ont besoin de développer et diversifier leurs activités chez nous”, a affirmé M. Condé lors d’une conférence de presse commune. Il a rappelé que son pays tente de se relever d’une “crise sanitaire”, l’épidémie d’Ebola, l’ayant sévèrement affecté, et il “a besoin d’une relance économique saine et durable”.

M. Erdogan s’est exprimé mais ses propos en turc n’ont pas été traduits pour la presse. Selon un opérateur économique guinéen, il a notamment annoncé l’octroi par la municipalité d’Istanbul de 50 bus à la ville de Conakry pour le transport urbain.

Selon un autre entrepreneur ayant suivi son intervention, il a dit espérer que les accords signés permettraient d’accroître le volume des échanges commerciaux entre les deux pays de 69 millions de dollars actuellement jusqu’à 500 millions de dollars (de près de 64 millions à plus de 460 millions d’euros), sur un délai non précisé.

La Guinée était la dernière étape d’une tournée en Afrique de M. Erdogan, qui s’était auparavant rendu en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria.

AFP/VNA/CVN

Festival Panafricain de Grillade à Conakry

C’est un événement festif qui s’adresse à des cibles importantes, il se tiendra sur l’esplanade du palais du peuple, les 5 et 6 Mars prochain. Si à Conakry c’est la première édition, en Afrique centrale elle en est sa cinquième.

C’est un des rares événements où tous les membres de la famille sont conviés. Plusieurs grilleurs, en provenance de Kinshasa, de Dakar, de Bamako et d’Abidjan feront goûter leurs grillades. Des artistes locaux et internationaux feront aussi la fête avec les visiteurs, tels que Banlieuz’art, Takana Zion, Petit Kandia, Kandia Kora, Azaya, Alphadjo Dara, Lama Sidibé, Meiway, Toofan entre autres.

L’objectif du festival panafricain des grillades est de « faire comprendre aux africains qu’en mangeant africain on peut manger bien ». Alors avec 50.000fg le ticket vous aurez un jus de bonus et avec 25.000fg vous pourrez vous offrir un plat, des 30 stands dont 20 guinéens. Les enfants de 0 à 7 ans entreront gratuitement et des tickets seront offerts dans les émissions radiophoniques.

Diané

Le lépi l’un des pagnes traditionnel de la Guinée

Le lépi autrement appeler pagne indigo est l’un des pagnes traditionnel de la Guinée appartenant à la région de la moyenne guinée (foutah) l’une des régions naturelle du pays. L’indigo de Guinée est un morceau de tissu en coton tissé, très léger. Il est fabriqué avec les matériaux de la forêt (l’écosse du bois ; plante végétale pour en faire de la teinture). Pagne que tissait nos ancêtres depuis de nombreuses années dont la pratique continue de se transmettre de génération en génération.
Il est purement traditionnel, utilisé pour des cérémonies sacrés ou à des grandes occasions telles que : le mariage ; couronnement royal ; chefferie traditionnelle ; les prêtres ; imams ou guise de récompense ou symbole de reconnaissance offert à un expatrié qui a longtemps servi le pays ou la ville. En effet, la variété des couleurs chatoyante et dessins ont fait de ce pagne un textile très riche et significatif. De nos jours plusieurs acteurs de la culture guinéenne s’en servent pour faire valoir leur art (les peintres ; stylistes ; modélistes ; tapissiers ; décorateurs…).
Nombreux sont les créateurs de la haute couture et du prêt à porter qui s’en sont servi pour leur propre design et la valorisation du GUESSE GUINEEN autrement nommé fil guinéen lors des grands concours de défilé ou de beauté nationale et internationale.
Les peintres également l’utilisent pour apporter plus d’authenticité à leurs œuvres ;
Les tapissiers et décorateurs en font de même (fauteuils ; chaises ; rotin ; fleurs……)  Le lépi est un pagne mixte qui est à la portée de tout le monde : femmes ; hommes ; enfants de tout âge. Très léger et attirant il fait ressortir la beauté ; l’art ; l’authenticité ; la richesse et les valeurs de l’accoutrement africain et celle guinéen en particulier. On la retrouve même au delà de la frontière guinéenne notamment au Mali ; au Burkina -Fasso ; Niger ; Togo pour ne citer que ceux là. En plus d’être un scandale géologique, la Guinée est aussi un carrefour culturel

L’Union Européenne mobilisée pour rendre justice au Maroc

Contrairement aux affabulations des dirigeants algéro-polisariens et de leurs soutiens européens, enclins aux mallettes de pétro-dollars algériens, la très grande majorité des pays européens, unanimes et librement, ont décidé d’apporter tout leur soutien au Maroc face à une décision contraire au droit prononcée par la Cour de Justice Européenne relatif à l’accord commercial entre le le Maroc et l’Union Européenne.

En effet, dès la décision prononcée, de nombreux pays se sont insurgés pour la dénoncer. Parmi eux, il y a lieu de citer les poids lourds de l’Europe, à savoir, la France, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, la Belgique et la Pologne.

Un tollé, qui a provoqué la venue au Maroc, ce vendredi 04 mars 2016, de Madame Frederica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union Européenne pour les Affaires Extérieures et la Politique de Sécurité, suite à la décision légitime du Maroc de suspendre toutes ses relations avec l’Union Européenne, à l’exception des échanges au sujet du recours relatif à l’accord agricole entre les deux parties.

Il ne fait nul doute, que la très grande majorité des pays européens ont très bien compris le jeu trouble des terro-polisariens et de certains responsables algériens, au moment même où les Services de sécurité marocains sont en parfaite entente avec leurs homologues européens pour combattre le terrorisme, la criminalité transnationale, l’immigration clandestine, le trafic de drogue et d’êtres humains.

C’est pourquoi, la grande majorité des pays européens ont décidé de s’élever contre une décision injuste de la Cour de Justice Européenne envers le Maroc afin d’annuler cet arrêt, qui le sera très certainement, pour que les contacts et la coopération puissent revenir le plus rapidement à la normalité qui était la leur depuis des lustres.

En conclusion, les européens ont très bien compris qu’ils ne peuvent faire l’impasse sur un allié stratégique sûr et franc qu’est le Maroc au moment même où ils font face à des crises multidimensionnelles, particulièrement sécuritaires, agricoles et sociales.

Aussi, il est plus qu’urgent pour l’Union Européenne de respecter les liens séculaires le liant au Maroc ; des liens construits sur l’estime et le respect mutuel, comme l’ont déclaré, ce jour, 04 mars 2016, un très grand nombre de députés européens, de différentes tendances et groupes politiques, ajoutant que le Royaume du Maroc est le moteur économique de l’Afrique, favorisant la stabilité et la prospérité dans une région face à de nombreux dangers et confirmant qu’il constitue l’allié le plus important et fiable en Méditerranée.

Lutte contre l’impunité en Guinée, la dernière ligne droite : les victimes ne pourront pas attendre davantage

Conakry, Paris, le 3 mars 2016 – La FIDH, l’OGDH et l’AVIPA se félicitent des engagements pris par le gouvernement guinéen à l’occasion d’une mission de la FIDH conduite à Conakry par Souhayr Belhassen, présidente d’honneur, en vue de la tenue prochaine du procès du 28 septembre 2009, d’une lutte accrue contre l’impunité et d’un véritable processus de réconciliation nationale.

Au cours de cette mission, la FIDH a pu rencontrer les autorités nationales, notamment le chef du gouvernement, le ministre de la Justice, la ministre des Affaires étrangères, le ministre de l’Unité nationale et de la citoyenneté et la ministre des Affaires sociales et de la promotion féminine. Au cours de ces entretiens, la mission a insisté sur la nécessité d’accélérer les enquêtes dans le dossier du 28 septembre 2009 et les différents dossiers emblématiques de la lutte contre l’impunité, afin d’aboutir à des procès dans les meilleurs délais, et sur l’importance de mettre en place une véritable commission de réconciliation nationale.

« La procédure judiciaire a commencé en février 2010, et il est maintenant essentiel que les derniers témoins clés soient entendus et que l’instruction prenne fin au plus tard en juillet pour pouvoir envisager un procès en fin d’année. Il s’agit de la dernière ligne droite et les victimes ne pourront pas attendre davantage. »

Souhayr Belhassen, présidente d’honneur de la FIDH

La FIDH et ses organisations membres et partenaires, prennent ainsi acte de l’engagement répété du ministre de la Justice, M. Cheick Sako, qui a assuré la mission qu’un procès du 28 septembre devrait s’ouvrir en fin d’année 2016. Dans cette perspective, les avocats de la FIDH, de l’OGDH et de l’AVIPA ont déposé le 1er mars 2016 une demande concernant les derniers actes d’enquête, essentiels à la manifestation de la vérité, qui doivent être accomplis avant que ne soit prononcée la clôture de l’instruction.

Nos organisations estiment que la lutte contre l’impunité en Guinée ne se limite pas à l’organisation du procès du 28 septembre. D’autres procédures judiciaires dans lesquelles la FIDH et l’OGDH sont constituées parties civiles sont également en cours. C’est le cas du dossier dans lequel Nouhou Thiam et Sekou Resco Camara sont mis en cause pour des actes de torture commis en 2010 sur 17 plaignants. Une première audience devant la Chambre d’accusation a eu lieu au cours de la mission, et un procès est dorénavant imminent. C’est également le cas du dossier des répressions de janvier et février 2007, dont l’instruction est toujours en cours, et doit être menée à terme dans un délai raisonnable.

« Les victimes du 28 septembre souhaitent non seulement un procès mais aussi la mise en place d’une commission de réconciliation qui proposera des mesures de réparation et garanties de non-répétition. Nous soutenons les demandes des victimes de violence politique en Guinée et souhaitons, au delà d’un procès, l’instauration d’un véritable Etat de droit. »

Asmaou Diallo, présidente de l’AVIPA

Par ailleurs, les victimes des graves violations des droits humains commises sous les deux premières républiques doivent également pouvoir être entendues et obtenir réparation avec la mise en place d’une commission de réconciliation nationale. C’est la raison pour laquelle la mission s’est attelée à alerter les autorités au plus haut niveau afin que celles-ci mettent en place dans les meilleurs délais une commission conforme aux attentes des citoyens.

La FIDH, l’OGDH et l’AVIPA attendent à cet égard le lancement effectif des consultations nationales menées par la Commission provisoire de réflexion sur réconciliation nationale (CPCRN) dont le résultat devra faire l’objet d’un rapport qui sera remis au président de la République et dessiner les contours du véritable processus de réconciliation. Ces consultations, plusieurs fois repoussées et longuement attendues, devront permettre la mise en place d’une commission conforme aux attentes des citoyens guinéens, pour succéder à la CPRN, qui avait été mise en place en 2010.

« Ce sera la responsabilité du gouvernement, conformément à son engagement, que d’accompagner la mise en place de cette commission qui sera, de l’avis de nos organisations, essentielle à la restauration de la confiance des citoyens guinéens vis à vis de l’Etat »

Abdoul Gadiry Diallo, président de l’OGDH

Enfin, s’agissant de la réforme du secteur de la justice qui est actuellement en cours, la mission a mis l’accent auprès des autorités, de l’opposition et des membres de l’Assemblée Nationale sur la nécessité d’accélérer les réformes entreprises et insisté sur la nécessité de veiller à ce que le contenu des projets de Codes civil, pénal, de procédure pénale et de justice militaire soit rendu conforme aux engagements internationaux de la Guinée. Mercredi 2 mars, ces avant-projets ont officiellement été remis au ministre de la Justice par les commissions techniques en charge de leur rédaction, en vue de leur prochain examen en Conseil des ministres.

FIDH.org

Attentats de Paris: Pourquoi Assou-Ekotto s’était désolidarisé

L’arrière gauche camerounais de Saint-Etienne n’a pas sa langue dans la poche, et n’est pas de cette caste de footballeurs hypocrites qui préfèrent souvent taire pour plaire. Benoit Assou-Ekotto quant à lui s’identifie par son franc-parler et son ton un peu iconoclaste. Sa sortie ce mardi dans le quotidien L’Equipe, a donné à mieux cerner le Camerounais sur nombre de sujets sur lesquels il a été vertement critiqué ces derniers mois.

Notamment les attentats de Paris, perpétrés au stade de France le 13 novembre 2015, et qui avait coûté la vie à nombre de supporters des Bleus de France. L’on se souvient que dans la foulée de ses funérailles, la France du football et notamment les équipes de Ligue 1 avaient choisi d’arborer des brassards noirs en hommage aux victimes. Assou-Ekotto quant à lui avait refusé de le faire.

« Un peu avant, il y a eu un attentat dans le nord du Cameroun et on m’a refusé le droit de porter un brassard noir pour un match de Ligue Europa, a rappelé l’ancien joueur de Tottenham. Je connais le principe du ’mort au kilomètre’ : un assassin qui tue deux personnes dans le 16e arrondissement de Paris fera plus de bruit que s’il en tue cent à l’autre bout du monde. Mais comme je suis quelqu’un de très droit, je ne vois pas pourquoi je devrais porter un brassard pour des morts à Paris et pas au Cameroun. Je ne suis ni blanc ni noir, à part ma couleur de peau. Pour moi, il n’y a pas de morts VIP », a-t-il répliqué pour justifier son geste.

En effet, le Camerounais, se sentant aussi meurtri par ce qui arrivait aux populations au nord de son pays, et ayant compati tout à sa douleur, n’a pas jugé opportun de partager la peine des« autres ».

Armel Kenné CAMFOOT